Le réalisateur Angus MacLane se confie sur ce twist qui pourrait annoncer une suite.
Attention, gros spoilers à suivre si vous n’avez pas encore vu Buzz l’éclair.
Si vous n’êtes pas resté jusqu’à la fin de la séance de Buzz l’éclair, sachez que le nouveau Pixar contient pas moins de trois scènes post-générique, dont deux juste pour la blague (une autour du bouclier laser de la base et l’autre sur le robot qui peine à indiquer le chemin à Buzz et les siens a cours du film). La dernière est la plus intéressante, puisqu’elle tease une potentielle suite avec le retour de Zurg. Alors que le bad guy - en fait une version de Buzz qui a réussi à remonter dans le temps - semblait avoir explosé avec le vaisseau, on nous le montre en train de flotter dans l’espace. La caméra se rapproche et soudain, les yeux rouges de Zurg se rallument… Rencontré lors du festival international du film d’animation d’Annecy, le réalisateur Angus MacLane confie à Première que « l’idée était de faire un truc façon ‘’James Bond reviendra’’, vous voyez le genre ? L’important, c’est d’avoir une sorte de point d’interrogation à la fin du film. Plein de thrillers ont fait ça, et qu’il y ait une suite ou pas, le point d’interrogation est là. On est dans un cimetière, on se rapproche d’une tombe, la terre est encore meuble et juste avant la fin, une main sort du sol ! ‘’Wow, il n’est pas mort !’’ Donc c’est à la fois une façon de jouer avec les codes de ce type de cinéma et aussi de dire que Zurg n’est pas vraiment mort. »
Annecy 2022 - Buzz l’éclair : « Dans nos têtes, ce film est sorti il y a 30 ans dans le monde d’Andy »Par ailleurs, concernant l’identité de Zurg, Angus MacLane assure qu’au départ, il n’était pas question d’en faire un Buzz plus âgé. « Zurg devait être le père de Buzz. Le problème, c’est que ça ne fonctionnait pas, parce que ça voulait forcément dire montrer son père au début du film, et le public aurait immédiatement deviné qu’il se cachait sous le costume de Zurg ensuite. Par ailleurs, je n’ai aucune animosité envers mon père (Rires.) Je trouve bien plus intéressant que le méchant ait l’ancien point de vue de Buzz, qu’il se batte contre la version de lui-même qu’on rencontre au départ. Il peut faire un vrai choix - le suivre ou pas - basé sur ce qu’il a appris au cours du film. Symboliquement, c’est beau. S’il n’avait pas rencontré Izzy, s’il ne s’était pas attaché à elle, voilà ce qu’il serait devenu. C’est un terrain dramatique extrêmement fertile. »
Buzz l’éclair : à des années-lumière de Toy Story [critique]Buzz l’éclair est actuellement au cinéma. Bande-annonce :
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