Née d’un père photographe et d’une mère professeur de français, Pascale Pouzadoux est élevée dans un univers très positif d’amour absolu. N’ayant qu’une sœur dont elle est très proche, elle s’emploiera, tout au long de sa carrière, à canaliser cette énergie positive afin de la traduire dans ses œuvres.pagebreakFraîchement diplômée du Théâtre National de Chaillot, Pascale Pouzadoux entame sa carrière en jouant dans deux pièces de théâtre, L’intervention de François Caron et L’Aide Mémoire de Pierre Val (1992). Bercée dans son enfance par les films de Sergio Leone et Charlie Chaplin, elle est attirée, d’instinct, par le cinéma. Elle commence à faire ses premiers pas en tant que comédienne d'abord dans 4, 5, 6, court-métrage de Marie-Elise Beyne, puis Tango de Patrice Leconte en 1992. L'année d'après, elle tourne Les yeux au plafond de Mathieu Amalric puis de nombreux téléfilms, comme La récréation de Nicolas Ribowski, Navarro, et Double Peine de Thomas Gilou en 1995. Elle revient au cinéma en 1997 dans Les voisins, film d'Artus de Penguern, avec Antoine Duléry (son compagnon depuis 1994). Et en 2001, elle interprète Jeanne dans Les gens en maillot de bain ne sont pas (forcément) superficiels d’Eric Assous, avec Agnès Soral, Gad Elmaleh et Edouard Montoute. pagebreakElle mène en parallèle trois projets de courts-métrages : Grand brun aux yeux doux en 1994, Il faut que ça brille en 1995, qui fut lauréat du grand prix du Public au Festival de Sarlat en 1996. Mon jour de chance voit le jour en 1997et rafle de nombreux prix dont le Grand Prix du Public au Festival Traveling de Rennes en 1997 et le Grand Prix du Jury à la Comédie Alpes d'Huez en 1999. Conséquence prévisible de ce succès, les contrats commerciaux affluents. Mais Pouzadoux qui, depuis toujours, vois la vie à travers un filtre plus poétique et plus comique que la réalité et qui déclare avoir "besoin de faire du cinéma pour sortir de la réalité" ne pouvait s’arrêter là. C’est ainsi qu’elle participe au scénario, écrit les dialogues et met en scène en 2003 son tout premier long métrage, Toutes les filles sont folles. Cette comédie réunie Antoine Duléry, Camille Japy, Barbara Schulz et Jean Dujardin. Pascale y transpose, entre autres thèmes, l’affection exceptionnelle qu’elle partage avec sa propre sœur. La réalisatrice tenait particulièrement à en faire un « film optimiste » qui soit à l’image de ses valeurs.pagebreakCinq années plus tard, Pouzadoux réitère l’expérience et réalise De l’autre côté du lit, film intimiste où elle met Sophie Marceau et Dany Boon dans la peau d’un couple qui tente d’échapper à la routine matrimoniale aussi fatale que dangereuse en échangeant leurs rôles respectifs. Mariée depuis quinze ans et mère de deux enfants, Pouzadoux déclare être bien placée pour comprendre au mieux le personnage d’Ariane interprétée par Sophie Marceau. Farouchement optimiste et inconditionnellement attachée au côté comique et joyeux de la vie, Pascale Pouzadoux possède un style qui lui est propre. Un style qu’elle définit elle-même de "structuré, esthétique mais pas esthétisant, où il est question de sortir de la réalité avec beaucoup de couleur pour donner de la vie et de la gaieté."pagebreakC’est d’ailleurs ce qui caractérise tout l’univers cinématographique de Pouzadoux dans son ensemble. Car quand on lui demande ce qu’elle espère apporter au public, elle répond qu’elle souhaite "le distraire et lui apporter rêve, bonheur et surtout espoir dans l’amour."En 2011, elle présente son nouveau film, La croisière, une comédie qui se passe en pleine mer et porté par Line Renaud, Nora Arnezeder et Marilou Berry.
