Jean-François Richet est né le 2 juillet 1966 à Paris. Il est élevé par sa mère avec son frère et sa sœur dans une HLM de Meaux. Il quitte l'école très jeune et travaille plusieurs années dans une usine, un épisode qui le marquera puisqu’il s'en inspirera dans la réalisation de ses films. Il se passionne pour le cinéma en regardant les films de cinéastes russes tels que Dziga Vertovet surtout Sergei M. Eisenstein.
En 1995, il signe sa première réalisation avec Etat des lieux, grâce aux gains remportés en jouant au casino et ses indemnités de chômage. Le film, qui traite du prolétariat cantonné dans les cités dortoirs est directement inspiré de son expérience personnelle. Il est nommé pour le César du Meilleur premier film et plébiscité dans de nombreux festivals internationaux, notamment ceux d'Avoriaz, Sarasota, Avignon, NewYork et Montréal. Le film remporte également le Prix Cyril Collard en 1996.
Le producteur Pascal Caucheteux fait ensuite équipe avec lui pour produire ses 2 films suivants. De l'amour avec Virginie Ledoyen et Ma 6-t va crack-er, où il dirige des comédiens non-professionnels issus directement du milieu social qu'il décrit. Le film est présenté au Festival de Cannes en 1997, ainsi qu'au Festival de Stockholm et celui de Chicago.
Le film marque également les débuts de Jean-François Richet en tant que producteur de musique. La bande originale du film est disque d'or, comme le seront les 2 albums qu'il produira avec les rappeurs français 2 Bal - 2 Neg. Il a depuis produit des albums pour des artistes hip-hop américains comme KRS-One, B-Real du groupe Cypress Hill, Afrika Bambaataa, Guru de Gangstarr, Mobb Deep, Ras-Kass et Eric Sermon.
En 2004, il décide de tenter sa chance aux Etats-Unis en reprenant un des succès du réalisateur John Carpenter. C'est ainsi qu'il réalise Assaut sur le Central 13 avec en tête d'affiche les acteurs Ethan Hawke et Laurence Fishburne.
Trois ans plus tard, il évoque la vie du célèbre gangster Jacques Mesrine, qu'incarne Vincent Cassel, dans 2 films intitulés L'instinct de mort et L'ennemi public n°1. La saga Jacques Mesrine permet à Jean-François Richet de remporter le César du Meilleur Réalisateur en 2009.