Retour sur la filmographie de Jocelyn Quivrin
Jacquou le croquant
Dans cette fresque épique et historique, <strong>Jocelyn Quivrin</strong> incarne le comte de Nansac, oppresseur grisé par le retour sur le trône des Bourbon et la mort des parents de Jacquou. A l'aise dans les sabots du Bad Guy, Quivrin confirme son attrait pour les grands drames populaires en costume
99 Francs
Dans le rôle du side kick d'Oscar (<strong>Dujardin</strong> en free style), il était parfait. Drôle, acerbe et physique. Le film révéla d'un coup que <strong>Quivrin</strong> n'était pas qu'un comédien de drame autiste, avec les cheveu en bataille. Il pouvait être un immense acteur comique. Débit parfait, pure osmose avec <strong>Dujardin</strong>, grande maîtrise physique : un acteur moderne quoi.
Notre univers impitoyable
Un couple d'avocats, mariés et heureux, se retrouvent concurrents pourune promotion dans le grand cabinet parisien où ils travaillent. Habile croisement entre une comédie sentimentale hollywoodienne bienficelée et un dispositif expérimental à la Resnais, le film permet surtout au couple Quivrin / Taglioni de faire des étincelles. Dans la pure tradition screwball, les répliques fusent et les coups bas pleuvent. Encore une fois, l'énergie de Quivrin fait merveille.
L'Empire des loups
Troisième adaptation de Grangé par un clippeur made in <strong>Besson</strong> (<strong>Chris Nahon</strong>). Pas la pire. Dans le rôle de Magimel (jeune flic idéaliste confronté au machoires de Reno), <strong>Quivrin</strong> porte cette série B d'action avec un certain talent. L'Empire des loups n'est peut-être pas son meilleur film, mais il lança sa carrière.
Incognito
<strong>Quivrin</strong> continue sa carrière d'acteur comique avec Incognito. Dans le rôle du fantôme qui réapparait et met en danger l'imposture d'un jeune rocker (<strong>Benabar</strong>), il est dément. C'est que face à Dubosc, lassant, et à Benabar inexistant, Quivrin porte ce film amusant mais un rien superficiel.
LOL
Dans cette comédie générationnelle, <strong>Quivrin</strong> incarne un flic qui drague la jeune célibataire <strong>Sophie Marceau</strong>. Très crédible face à l'actrice, il fait preuve d'une vraie maturité. <strong>Quivrin</strong> est drôle, naturel et très séduisant. La classe
Les amours d'Astrée et Celadon
Fan de <strong>Rohmer</strong>, <strong>Quivrin</strong> avait toujours dit qu'il voulait tourner avec le maître de la nouvelle vague. C'est fait dans cette symphonie pastorale qui déborde de sensualité primitive. Quivrin n'a qu'un petit rôle, mais son fantasme est assouvi.
L'outremangeur
Face à l'hénaurme Cantonna, qui en fait des tonnes, Quivrin impose sa présence fine et subtile. Adapté d'une BD, cette relecture de La belle et la bête devait être un faire-valoir pour le couple Brakni/Cantonna. Mais Quivrin réussit à s'imposer dans le role d'un flic amoureux de la suspecte principale. Pari réussi
Grande ecole
Paul monte à Paris lorsqu'il intègre une grande école de commerce. Sa petite amie, Agnès (<strong>Alice Taglioni</strong>), est normalienne. Tout irait bien si Paul ne seprenait pas d'une passion secrète pour son colocataire, Louis-Arnault (<strong>Jocelyn Quivrin</strong>). A travers sa multitude de personnages et d'étreintes, le film entend mettre à nu les mécanismes de la société française et ceux du désir. Malheureusement le film est un poil trop illustratif et pesant. Par contre, il scelle la rencontre entre Alice Taglioni et Quivrin qui se mettront en couple quelques mois plus tard.
Jean de la Fontaine, le défi
Nouveau film en costume pour Quivrin qui prête ses traits à Louis XIV. Emperruqué, face à un casting impressionnant (le massif <strong>Torreton</strong>, l'hystrion <strong>Lorant Deutsch</strong>...), <strong>Quivrin</strong> s'en sort une fois de plus. Le film hagiographique et un peu superficiel est trop léger pour être honnête, mais Quivrin ne démérite pas.
Louis L'enfant roi
C'est ici que tout commence : Jocelyn est devenu acteur de séries télévisées par hasard, alors qu'à l'âge de dix ans il accompagnait un copain à un casting. <strong>Roger Planchon</strong> le remarque et le fera tourner dans L'Enfant-Roi. Premier rôle et premier carton.
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