Alex Lutz, Karin Viard, François Berléand et Ludivine Sagnier reviennent sur leur travail pour le film d’animation estampillé Netflix.
Qui a dit que les origin stories étaient réservées aux super-héros ? Dans Klaus, les spectateurs découvrent les origines d’un des personnages les plus célèbres de la culture occidentale : le Père Noël. Si le vieux monsieur à la longue barbe blanche, recevant de nombreuses lettres d’enfants et se transformant en super-facteur une nuit par an est une véritable star, on est aussi en droit de se demander comment il en est arrivé là. C’est en tout cas la question que s’est posé le réalisateur Sergio Pablos. Dans le film d’animation Netflix, Jesper, le pire élève de l’école de facteurs, se retrouve envoyé sur une île enneigée au nord du Cercle arctique. Là-bas, il découvre des villageois préférant se quereller à longueur de journées plutôt que de s’envoyer des petits mots doux. Et à l’écart des habitations, vit un mystérieux menuisier au talent exceptionnel lorsqu’il s’agit de fabriquer des jouets. Jesper a alors une idée : et si les enfants du village écrivaient à Klaus, qui leur offrirait ses créations en échange ?
Comment Netflix a ressuscité l'animation 2D avec KlausQui dit film d’animation, dit doublage. Et la version française n’est pas en reste. Au casting, les spectateurs pourront entendre les voix d’Alex Lutz dans le rôle de Jesper, François Berléand pour Klaus, mais aussi Karin Viard, interprétant une vieille dame de 80 ans, et Ludivine Sagnier, incarnant Alva, une institutrice. Un travail qui peut être particulièrement amusant, d’après Berléand dans une vidéo publiée sur la chaîne YouTube de Netflix : "C’est vraiment très rigolo à faire parce que on change un peu sa voix, mais pas trop, mais un peu quand même." De son côté, Ludivine Sagnier, déjà habituée à l’exercice après avoir plusieurs fois prêté sa voix dans des films d’animation (Un monstre à Paris) ou doublé des actrices comme Nathalie Portman ou Scarlett Johansson, remarque avec humour : "Quand il y a des personnages avec la voix cassée, je sais pas pourquoi, on fait appel à moi… C’est quand même assez technique, et en même temps il y a une liberté d’interprétation." "Ce qui est intéressant quand tu fais du doublage, c’est vraiment d’arriver à saisir l’expression du personnage," rajoute Karin Viard. "D’abord c’est ta voix, mais elle doit traduire un personnage qui est très typé et qui a son rythme particulier, donc il faut se lover là-dedans."
Pour Alex Lutz, le travail de doubleur met l’interprète face à d’autres difficultés : "C’est hyper intéressant parce que c’est à la fois très proche de notre métier et pourtant fondamentalement différent. C’est très dur, en tout cas pour moi qui suis dyslexique à mort, parce qu’en plus on a une espèce de texte écrit à la main où les mots sont de toutes les tailles… (…) S’il y a bien une chance quand on fait le métier d’acteur, c’est de pouvoir faire des trucs comme ça, qui soient en lien avec l’enfance. Klaus c’est un peu une tarte tatin de l’histoire du Père Noël. C’est comme l’épisode zéro."
Klaus est déjà disponible sur la plateforme de streaming Netflix depuis le 15 novembre, pour un joyeux Noël en avance.
Klaus : un joli conte sur les origines du Père Noël [critique]
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