Angelina Jolie : "C’est bon de se bagarrer à nouveau"
Première/Warner Bros
Ceux qui veulent ma mort Angelina Jolie
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La star de Tomb Raider et Mr and Mrs Smith repasse à l'action pour Taylor Sheridan dans Ceux qui veulent ma mort.

En couverture du nouveau numéro de Première, Angelina Jolie nous parle de son retour aux rôles d'action et de son image de "femme forte". Voici un extrait de son long entretien à retrouver dans les kiosques en ce moi de juin 2021, pour patienter jusqu'à la sortie de Ceux qui veulent ma mort, de Taylor Sheridan, cet été (ainsi que d'Eternals, de Chloe Zhao en novembre).

Au sommaire de Première n° 519 : Angelina Jolie, Emmanuelle Béart, Chinatown, Tye Sheridan, Minari...

PREMIÈRE : Devant Ceux qui veulent ma mort, on a l’impression d’assister à votre « come-back ». C’est aussi votre sentiment ?

ANGELINA JOLIE : Hmm… Je ne sais pas trop comment je dois le prendre ! Pendant des années, je me suis surtout consacrée à la réalisation. Mais avec ma séparation, tout s’est compliqué, il fallait que je sois à la maison et j’ai dû redevenir avant tout actrice, au moins pour un temps. Franchement, je me demande si je fais un « come-back » ou si je reste au même endroit.

Ce film marque au moins votre retour au cinéma d’action et aux rôles « physiques » qui ont compté dans votre carrière mais que vous aviez récemment négligés.

Alors ça, d’accord ! Oui, c’est bon de se bagarrer à nouveau. Bon de se faire mal, de se salir un peu et de pouvoir se lâcher physiquement. Ça, oui, ça fait du bien, surtout quand la vie vous frappe durement. Ce n’est pas la première fois que ça m’arrive. Peu de gens le savent, mais j’ai tourné Wanted juste après la mort de ma mère. À ce moment-là, franchement, je n’aurais pas su quoi faire d’autre que me défouler dans un film d’action. Je vois ça comme un luxe. Quand je m’en prends plein la tête, il y a cet autre monde dans lequel je peux rendre les coups.

Pour une femme, jouer ce type de rôle aujourd’hui n’a pas exactement la même résonance qu’il y a dix ou quinze ans.

C’est très vrai. Quand j’ai commencé à faire des films d’action, très peu d’actrices s’y étaient risquées. Il y avait de l’excitation à tâter le terrain, sans forcément en mesurer les implications. À présent, vous avez raison, l’attente est différente. Après, pour être honnête, je vois moins Ceux qui veulent ma mort comme un film d’action que comme un thriller, et moins le personnage de Hannah comme une femme forte que comme une femme blessée. Quand j’entends l’expression « femme forte », j’ai parfois l’impression qu’on suggère qu’elles sont nées comme ça. Alors que dans la vie, il y a souvent une perte, une blessure, qui les a poussées à trouver une force insoupçonnable, une résilience.

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