Toutes les critiques de Chronique D'Un Scandale

Les critiques de Première

  1. Première
    par Nicolas Schaller

    Que sont allées faire Cate Blanchett et Judi Dench dans ce film schizo ? Entre la satire de moeurs à la Closer (du même auteur, Patrick Marber) et le thriller psychologique à la Misery, le cœur de Chronique d’un scandale balance. Et finit par vaciller sous les coups de boutoir d’un scénario de plus en plus lourd, d’une mise en scène à la va-comme-j’te-pousse, d’une musique emphatique et hors sujet de Philip Glass et de seconds rôles masculins exécrables (qu’est-il arrivé à Bill Nighy?). Restent deux grandes actrices, cabotines virtuoses.

Les critiques de la Presse

  1. Elle
    par Françoise Delbecq

    Au-delà du fossé des générations, Richard Eyre, le réalisateur, signe un très beau film et réussit le pari de traiter à la fois du désir sexuel et de l'envie de revanche sociale. Chantage, trahison, transgression, autant de thèmes traités avec intelligence jusque dans les moindres détails. Remarquable.

  2. Paris Match
    par Christine Haas

    Dans un contexte noir qui évoque Hitchcock autant que Nabokov, le réalisateur Richard Eyre (« Stage Beauty ») réussit le portrait de deux femmes en proie à des passions transgressives et irrépressibles. A travers des affrontements intenses, leur duo formidablement accordé sonde l’ampleur des illusions amoureuses… avec une irrésistible touche d’humour anglais.

  3. Pariscope
    par Arno Gaillard

    Sur l’écran deux magnifiques actrices s’affrontent dans un oppressant suspense; Judi Dench passe du «Casino royale» de 007 à cette dangereuse cour d’école avec l’immense talent qu’on lui connaît. « Les gens m’ont toujours confié leurs secrets. Mais à qui puis-je confier les miens ? » S’interroge Barbara dans une séquence. A partir de ce mercredi 28 février, vous pouvez partager les siens, mais attention, ils sont dangereux, néfastes même.

  4. Télérama
    par Louis Guichard

    Suspense psychologique, Chronique d’un scandale laisse à ses spectateurs une confortable longueur d’avance sur ses deux héroïnes en laissant vite apercevoir leurs obsessions secrètes respectives – qu’elles se cachent mutuellement.