Je promets d'être sage
Apollo Films

Léa Drucker et Pio Marmaï s'éclatent dans cette comédie à (re)voir dimanche soir sur France 2.

Après Raoul Taburin a un secret, programmé à l'occasion du Tour de France, la 2e chaîne proposera ce soir à 22h40 Je promets d'être sage, le premier film de Ronan Le Page. Sorti durant l'été 2019 au cinéma, il avait bien plu à Première, notamment grâce à ses excellents comédiens : Pio Marmaï, Léa Drucker, Mélodie Richard...

L'histoire de Je promets d'être sage : Après quinze années de galère dans le théâtre, Franck décide de tourner la page. Il a soif de normalité et accepte un poste de gardien de musée. Il fait bonne figure lorsqu'il découvre ce qu'on attend de lui désormais : indiquer le chemin des toilettes, interdire aux visiteurs de prendre des photos avec fash et surtout attendre sur sa chaise que la journée passe. L'arrivée de Franck semble pourtant contrarier l'une des agents, Sybille, quarantaine caractérielle qui va tout faire pour l'obliger à partir. Or Sybille a des choses à cacher et Franck plutôt que de la dénoncer va chercher un moyen de l'aider.

La critique de Première : Il règne une joyeuse amoralité dans ce premier long métrage. Comme un refus des personnages d’obéir à l’injection de son titre. Un metteur en scène en plein burn out qui a tout plaqué pour devenir gardien de musée loin de la capitale et une de ses nouvelles collègues caractérielle s’y allient, malgré leurs tempéraments aux antipodes, pour fomenter une escroquerie. Entre Pio Marmaï et Léa Drucker, qui les incarnent avec un irrésistible brin de dinguerie malicieuse, l’osmose, en mode screwball comedy, est totale. Ajoutez à cela de bons seconds rôles (Mélodie Richard en tête), une BO idéale de Florent Marchet et vous obtenez une fantaisie savoureuse... jusqu’à l’entame de sa dernière ligne droite. Soudain, la comédie s’essouffle, le récit patine. Logique : nos deux héros ne sont plus ensemble à l’écran. Mais cette fin poussive ne gâche pas le plaisir ressenti jusque-là.

Bande-annonce :