Chabat raconte sa série animée adaptée du Combat des Chefs, qui sortira le 30 avril prochain, dans le nouveau numéro de Première.
Plus de 20 ans après Mission Cléopatre, Alain Chabat replonge dans le chaudron d’Astérix et Obélix avec une adaptation du Combat des Chefs qui marque aussi ses débuts dans l’animation. Dans le nouveau numéro de Première, en kiosque ce mercredi, le réalisateur explique son retour dans l’univers de Goscinny et Uderzo, qui relève d’un heureux hasard.
Astérix et Obélix : Le Combat des Chefs : Alain Chabat frappe encore, et c'est fantastix ! [critique]"À un moment, j’avais envie d’écrire quelque chose, mais je n’avais pas d’idées qui me tenaient suffisamment pour me lancer. Alors, comme pour faire des gammes, pour muscler un peu mon écriture, je me suis amusé à adapter Le Combat des chefs. Ça faisait un moment que je n’avais pas écrit, et il me fallait un sujet qui m’excite. Que j’aie envie de m’y remettre. Rien de mieux qu’Astérix, parce que j’ai toujours du plaisir à replonger avec ces Gaulois… J’ai donc écrit cette petite adaptation, mais vraiment pour moi. Sans imaginer que ça pourrait donner quelque chose. Et puis il se trouve que lors d’une master class à la Cinémathèque, j’en ai parlé. Mais comme ça, en passant et en oubliant que c’était filmé. Les Éditions Albert René sont tombées sur la vidéo et m’ont demandé de jeter un oeil à ce traitement, en voulant savoir si ça pouvait donner quelque chose. J’avais fait environ 70 pages, mais ce n’était pas fini. Je leur ai fait lire et on a commencé à en parler plus sérieusement."

Chabat imaginait au départ cette adaptation comme un long-métrage. Mais en développant l’intrigue et après des discussions avec le responsable de l’animation de Netflix France, Dominique Bazay, il a finalement penché pour le format mini-série, qui lui semblait plus en phase avec sa diffusion sur une plateforme de streaming.
Une expérience qui lui a permis de découvrir le travail de l’animation, avec toute sa complexité mais aussi, les possibilités qu’il offre, en collaboration étroite avec Fabrice Joubert, le co-réalisateur d'Astérix et Obélix : Le Combat des Chefs. L’occasion aussi d’essayer de craquer le code d’Astérix, une oeuvre indémodable qui fascine Chabat et résonne toujours autant 66 ans après sa création.
"Ce qui s’est passé sur cette production fut hyper vertueux. Le niveau d’engagement de chaque personne, que ce soit le type qui fait les textures, celui qui s’occupe des lumières ou des couleurs, ou la fille des effets spéciaux… J’ai l’impression que c’était exactement le même engagement que le mien. Tout le monde était à fond pour que ce projet soit le meilleur possible. Et c’est peut-être ça, le secret d’Astérix. Ces personnages ont ce pouvoir de fédérer, de créer un engagement collectif. Après toutes ces années, je comprends un peu mieux pourquoi ils me fascinent tant, mais je pense que je n’aurai jamais complètement fini de les explorer. C’est ça qui les rend si spéciaux."
Retrouvez notre dossier complet dans le nouveau numéro de Première, en kiosque mercredi 26 mars
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