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La réalisatrice, Lisa Aschan, propose un récit comportemental intelligemment mené et brutal, qui joue sur les ambiguïtés pour exacerber la notion de domination.
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Seul moment mémorable, la scène où la petite Sara, 6 ans, emmène son cousin adulte dans son lit. On frôle enfin du bout de l’hypothalamus un vague malaise, celui que produisent les tentatives de séduction impubères.
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le film de Lisa Aschan donne parfois l'impression de délaisser tout mystère pour suivre une voie un peu trop souvent empruntée au cinéma.
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Malgré ses fautes de goûts et une maîtrise parfois un peu amidonnée, le film radiographie subtilement la naissance de la libido, grâce à trois actrices remarquables.
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Ne cherchez pas la fraîcheur des premiers émois. Dans l'univers claustrophobe de la suédoise Lisa Aschan, l'érotisme est pesant. Il dérange sur parce que la réalisatrice épouse le point de vue des jeunes filles
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Une étrange relation de pouvoir entre adolescentes avec en toile de fond la lumière irréelle suédoise. Vénéneux.
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A travers les portraits conjugués d’Emma, jeune lycéenne discrète attirée par sa camarade de compétition équestre, et de sa précoce petite sœur, la cinéaste danoise capte l’ambiguïté de l’adolescence, saisissant ainsi la complexité de l’éveil de la sexualité féminine. En tentant de maîtriser son corps par le sport, son héroïne cherche à taire et à dénier son désir. Un leurre désespéré, à l’image d’une mise en scène un rien rigide mais qui, en jouant de la dualité entre rigueur du découpage et sensualité de la caméra, restitue la lutte entre l’innocence et le trouble de l’interdit.