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Un jeune homme tombé très bas rencontre une jeune femme de la très haute bourgeoisie. Anne-Marie Estienne joue sur plusieurs tableaux dans cette comédie romantique. Les questions sociales et la légèreté ne parviennent pas toujours à coexister, mais un charme passe, notamment grâce au couple "mal assorti" Carole Bouquet-Marc Lavoine.
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Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Si c’était lui, c’est l’histoire d’un être dans la galère qui rencontre une journaliste star des médias, une comédie romantique qui nous parle de l’exclusion et nous fait assister à une confrontation, celle d’un homme et d’une femme que tout sépare. On est touché par le ton de ce film drôle et mélancolique. Il ne va qu’un seul chemin, celui cher aux philosophes : «Le principe de réalité». Car c’est bien ce principe-là que découvre Hélène en rencontrant Valentin, la dure réalité de notre époque, celle des sans-logis, des petits boulots et du chômage. Marc Lavoine nous émeut dans le rôle de Valentin, perdu, désabusé mais amoureux fou du cinéma et qui fait découvrir à un petit garçon, le chef-d’oeuvre de Frank Capra : La vie est belle.
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La relation à la Pretty Woman repose sur l'interprétation d'une Carole Bouquet drôle et tendre lorsqu'elle se cogne à un Marc Lavoine écorché vif aussi craquant en SDF que Julia Roberts en prostituée. Des petits conflits aux dialogues vifs installent le rythme de ce conte de fées moderne, tourné vers le public et dynamisé par les interventions loufoques de Florence Foresti.
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Le propos est sensible et intelligent, les acteurs dans le ton, mais le traitement est lamentable. Tout ça donne l'impression d'avoir été filmé une main attachée dans le dos, l'autre dans la poche. C'est le problème du cinéma français en général, lorsque des scénaristes sont poussés à assurer la mise en scène de leur histoire, faute de réalisateurs "mercenaires".
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Un peu de tendresse dans un monde de brutes, ça ne fait de mal à personne. Rêver d'un monde clairement partagé entre les bons et les grotesques, non plus. A condition d'avoir du rythme - Capra en avait ! - et de savoir faire vivre ses personnages - Capra savait ! Ici, si sympathiques qu'ils soient, Bouquet et Lavoine restent de tels ectoplasmes que seuls les seconds rôles paraissent vivants : François-Eric Gendron, en crétin coincé, et Florence Foresti, en amoureuse (presque) toujours déçue...
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Le conflit ouvert, attendu, tourne naturellement au rapprochement insensible, non moins attendu, et bientôt à la passion, dès lors que les deux protagonistes se sont mutuellement échangé leurs quatre vérités. Même au nom sacré du droit au divertissement, comment accepter aujourd'hui que des personnages puissent être aussi stéréotypés et que la vie soit aussi enchantée ?