Toutes les critiques de Respire

Les critiques de Première

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    Creusant le sillon des "Adoptés", son premier film, Mélanie Laurent s’intéresse aux rapports passionnels entre filles, femmes et mères dans ce Respire, qui obéit aux règles du film d’ado mais aussi à celles du drame familial et du thriller. La cinéaste marche dans les pas de son héroïne, dont elle nous fait partager les états d’âme à l’égard des autres protagonistes : sa tendresse mâtinée de pitié envers sa mère, maltraitée par son mari ; son adoration ambivalente pour Sarah, électron libre qui souffre de son côté d’un manque de présence maternelle... La tension qui se noue progressivement entre ces filles perturbées – interprétées magnifiquement – procède d’une mécanique légèrement prévisible que la mise en scène de Mélanie Laurent parvient à masquer. Cruellement, toujours à bonne distance, la caméra enregistre les soubresauts de l’adolescence avec une rare justesse, jusqu’à l’irrespirable dénouement.

Les critiques de la Presse

  1. Version Femina
    par Anne Michelet

    Le film avance par fines touches mais se révèle implacable. Mélanie Laurent entre dans la cour des grandes réalisatrices. Chapeau !

  2. Le Parisien
    par Pierre Vavasseur

    "Respire" est un sans-faute. Impeccablement écrit et maîtrisé, joué à la perfection, il transforme en beauté l'essai des "Adoptés" en 2010.

  3. Excessif / TF1 News
    par La rédaction de Excessif / TF1 News

    Un second long métrage cruel et lumineux sur l'adolescence (...) abordant les relations toxiques et soutenu par deux actrices formidables.

  4. Metro
    par Marilyne Letertre

    Un drame à couper le souffle. Un très beau film, suffocant et tendu sur la cruauté et la fragilité adolescentes

  5. Public
    par Florence Roman

    Un film cruel et beau à couper le souffle.

  6. Le JDD
    par Danielle Attali

    Le pari est réussi. Sur le thème pourtant connu du harceleur et de sa victime, Respire avance par fines touches, subtil, mais implacable.

  7. Le Monde
    par Thomas Sotinel

    Ces raccourcis sont un peu voyants, tout comme certains procédés de mise en scène, mais ils n’entravent jamais le mécanisme qui fascine Mélanie Laurent. On partage d’autant mieux cette fascination que Lou de Lâage campe une créature envoûtante.

  8. A voir à lire
    par Gérard Crespo

    Mélanie Laurent excelle à faire monter la tension. Très beau film sur la perversion narcissique, "Respire" révèle aussi le talent de directrice d’actrices de Mélanie Laurent. Auprès de seconds rôles inspirés, les deux jeunes comédiennes sont formidables, Joséphine Japy toute de fragilité meurtrie et Lou de Laâge surprenante et digne d’une Bette Davis.

  9. StudioCiné Live
    par Sophie Benamon

    "Respire" est plus qu'un polar de cour d'école car ses personnages fourmillent de nuances. (...) Mélanie Laurent réussit une histoire d'amitié toxique et effrayante.

  10. Ecran Large
    par La Rédaction d' Ecran Large

    L’écriture des personnages est limpide, riche d'une foule de petits détails qui font de l'ensemble une subtile étude de caractères. Les dialogues sont taillés à la virgule près. Les deux actrices principales sont dirigées de main de maitre. (...) L’efficacité du montage et du découpage impressionnent.

  11. Culture box by france Tv
    par Pierre-Yves Grenu

    On pourra reprocher au scénario d'être relativement prévisible. Mais les comédiens jouent vraiment juste. "Respire" est un film bien dans son époque. Actrice subtile, Mélanie Laurent est aussi une observatrice délicate.

  12. Voici
    par La rédaction de Voici

    Mélanie Laurent raconte une amitié toxique en dressant le portrait suffocant d'une perverse narcissique.

  13. Direct Matin
    par La rédaction de Direct Matin

    Ce film confond parfois tempérament avec maniérisme. Pourtant, la violence sous-jacente des rapports de force est cernée avec brio.

  14. Les Inrocks
    par J.B. Morain

    Un film bien écrit, bien dirigé, bien joué, il ne se la pète pas, et ce qu’il ose parfois (un travelling latéral très gonflé) fonctionne bien. Un bon travail d’artisanat.

  15. Le Figaro
    par Nathalie Simon

    Mélanie Laurent passe haut la main le test de cinéaste et confirme ses talents de réalisatrice.

  16. Libération
    par Gilles Renault

    Joséphine Japy et Lou de Laâge époustouflantes (...) Le film réfute tout jugement moral pour aller au bout de son fatalisme destructeur.

  17. Le JDD
    par Danielle Attali

    La mise en scène brillante s'appuie sur une écriture subtile. Deux actrices formidables – Lou de Laâge, Joséphine Japy – se séduisent et s'affrontent dans ce drame qui flirte avec le thriller psychologique. Étouffant, hypnotique, en un mot, une réussite!

  18. Paris Match
    par Alain Spira

    Pour son second film, Mélanie Laurent frappe fort en plantant sa caméra dans les plates-bandes d'un Kechiche. Ne faisant qu'effleurer la composante homosexuelle, elle visite les failles, les pics et les piques de deux ados désorientées. Redoutable directrice d'actrices, la réalisatrice dresse cette amitié destructrice sur de tels ergots que le spectateur sort de "Respire"… à bout de souffle !

  19. Gala
    par Camille Choteau

    On aime ces jeunes, on croit à leurs histoires et on reste happé par une intrigue bien menée jusqu’à la chute.

  20. Closer
    par La rédaction de Closer

    Un film, brillamment interprété par des jeunes actrices, qui ne laissera pas indifférent.

  21. Toutlecine.com
    par Laure Croiset

    Le plus grand talent de Mélanie Laurent réside dans ce don quasi-inné pour la direction d'acteurs. Avec "Respire", elle éclaire les mille nuances de ses deux jeunes comédiennes. (...) Le résultat est contrasté. À la fois violent et radieux, sombre et désarmant de vérité. On n'en attendait pas tant.

  22. Télérama
    par Blottière Mathilde

    Mélanie Laurent réussit à instaurer un vrai malaise. (...) Hélas, dès que la stylisation cède le pas à la psychologie, le récit faiblit. "Respire" révèle néanmoins deux actrices prometteuses.

  23. Le Monde
    par Franck Nouchi

    Une première moitié prometteuse, une deuxième partie ternie par un épilogue trop mélodramatique. Basculant dans le drame psychologique – psychopathologique devrait-on plutôt dire - le film devient caricatural et finit par s’épuiser, faute de souffle suffisant.