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Remettre d’aplomb sa vie cassée, c’est le défi de Rudy, antihéros de Offline. Désormais débranché comme les machines à laver qu’il réparait avant son incarcération, le grand barbu au look de motard cabossé doit démêler les fils de son existence pour se reconnecter. Ce passage métaphorique du « off » au « on » s’opère littéralement via un ordinateur : entre deux prises de bec avec son ex-femme et un entretien pour un job minable, l’ex-taulard passe des heures à chatter anonymement avec une fille sur un site de rencontres.
Leurs échanges réguliers forgeront un lien elliptique et mystérieux. Après avoir installé une atmosphère rugueuse saturée de morceaux de guitare et de grisaille, Peter Monsaert laisse affleurer les fins rais lumineux d’une possible rédemption. Le visage creusé de Wim Willaert, émouvante brute au regard juvénile, magnétise ce premier film classique mais
sensible.
Toutes les critiques de Offline
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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À chacun de ses nouveaux faux pas, le film frôle dangereusement avec le mélo et apporte un peu plus de gravité à cette histoire de seconde chance joliment pleine de pudeur et de sincérité.
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Le Belge Peter Monsaert livre un premier long-métrage juste et honnête sur une difficile rédemption.
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Récit du retour à la vie d'un détenu, Offline se distingue par la froideur de sa photographie, la retenue de son ton.
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Si l'acteur principal, Wim Willaert, donne du corps et du coeur à son personnage d'ex-taulard, le scénario brode sans surprise sur l'impossibilité d'échapper à son passé.