Titre original The Campaign
Date de sortie 29 août 2012
Réalisé par Jay Roach
Avec Will Ferrell , Zach Galifianakis , Jason Sudeikis
Scénariste(s) Chris Henchy, Shawn Harwell
Distributeur Warner Bros Pictures France
Année de production 2012
Pays de production US
Producteurs Jay Roach Will Ferrell Zach Galifianakis Adam McKay
Genre Comédie

Synopsis

Lorsque le député chevronné Cam Brady (Will Ferrell) commet une gaffe monumentale en public à l'approche des élections, un tandem de PDG milliardaires entend bien en profiter pour placer leur candidat et étendre leur influence sur leur fief,en Caroline du Nord. Leur homme n'est autre que le candide Marty Huggins (Zach Galifianakis) qui dirige l'office du tourisme du coin. Si, au départ, Marty ne semble pas le candidat idéal, il ne tarde pas à se révéler un redoutable concurrent pour le charismatique Cam grâce à l'aide de ses bienfaiteurs, d'un directeur de campagne sans vergogne et des relations de ses parents dans la politique. Alors que le jour du scrutin approche, les deux hommes s'engagent dans un combat impitoyable : désormais, tous les coups sont permis entre Cam et Marty qui n'hésitent plus à s'insulter et à en venir aux mains dans un affrontement à mort. Car dans cet univers où la déontologie n'existe plus depuis bien longtemps, la politique prouve qu'on peut encore faire reculer les limites des pires bassesses…

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Critiques de Moi, député

  1. Première
    par Philippe Jambet

    « Moi, député » est la rencontre entre les deux amourettes de Jay Roach : la comédie (les Austin Powers, mais aussi le remake honteux du « Dîner de cons ») et le film politique (dont « Game change », tourné pour HBO avec Julianne Moore en Sarah Palin). Obsédé par le sexe et peu regardant sur l’odeur des billets verts, le député démocrate sortant, campé par Will Ferrell, est une synthèse de tout ce que le système politique américain peut produire de pire. Avec sa petite vie de famille modèle, sa moustache et son amour inconsidéré pour l’ordre, son adversaire républicain ne vaut finalement pas mieux, tout refoulé qu’il semble être. Pourtant, une fois les deux personnages posés, Roach ne semble plus trop savoir qu’en faire et ne s’aventure jamais à exploiter leurs failles. Une vacuité qu’il tente de masquer sous des gags aussi lourds qu’efficaces (mention très bien avec félicitations du jury pour le coup de poing sur nourrisson), mais la transgression s’arrête là et la raison finit par l’emporter. Farouchement conservateur, tout ça.