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Adapté d'un vieux comic strip dont l'histoire tient en une case, Marmaduke est un croisement bâtard entre La belle et le Clochard et 4 bassets pour 1 danois, dans lequel les chiens bavassent grâce à un effet de synchronisation labiale. C'est également, avec Comme chiens et chats - la revanche de Kitty Galore, le 2e film canin à sortir cet été, sous-genre typiquement américain, et revenu au gout du jour avec Le chihuahua de Beverly Hills puis Marley & moi. Autant dire que passer derrière ces deux cabots sans faire mieux est la véritable prouesse du film. Gags lourds, bande-son ultraprévisible ou chorégraphie collective de canidés : o n a plus envie de laisser Marmaduke sur une aire d'autoroute que de l'emmener avec nous en vacances.
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Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Malgré une multitude de races de chien rarement utilisées au cinéma (outre le géant sur patte, on note notamment la présence d’un superbe beauceron doublé par Kiefer Sutherland en guise de grand méchant) et des effets spéciaux convenables qui consistent à faire parler les toutous dans un environnement humain, la déception est de mise et l’ennui garanti. Le réalisateur Tom Dey (Showtime et Playboy à saisir) met platement en scène un scénario puéril sans ambition de second degré, où les situations sont pataudes et téléphonées (le sauvetage final) et l’interprétation unilatéralement fade.
Ce n’est pas le casting vocal trois étoiles qui parvient à donner de l’incarnation à ce bestiaire en folie qui part notamment en vrille lors d’une scène surréaliste de surf californien. Le résultat a été catastrophique aux USA. Owen Wilson a eu beau offrir sa voix au cabot vedette (en France, c’est Omar Sy qui a été casté), les spectateurs, éconduits par une critique négative, ne se sont pas déplacés. Pis, les rares audacieux qui se sont frottés au Grand Danois, lui ont octroyé le sceau de la honte sur IMDB avec des notes particulièrement incendiaires. Pour notre part on sera plus mesuré, mais on préfèrera vous prévenir à l’avance, au-delà d’un certain âge, le seuil de tolérance arrive à saturation dès les 15 premières minutes ! -
(...) en passe d’être inscrite au registre des fléaux de l’été. Affirmation étayée par cette pantalonnade à poil et à crocs centrée autour d’un dogue allemand gaffeur, portée par des gags et des dialogues affligeants de bêtise et des effets spéciaux indigents. Aucun animal n’a été maltraité durant le tournage. Côté spectateur, c’est moins sûr.
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Déjà, avec des ados, c'est limite, mais avec des cabots, c'est ennuyeux pour les grands et lassant pour les petits. L'hymne à la famille chanté dans le dernier quart d'heure achève l'ensemble avec une enclume.