Cake

À la suite d’un accident qui a coûté la vie à son fils, Claire, pétrie de chagrin et de colère, souffre de douleurs chroniques l’obligeant à prendre des médicaments dont elle est accroc. Seule sa femme de ménage, qui la trimballe en voiture en position horizontale comme si elle était déjà morte, la supporte encore. Le jour où l’une des femmes de son groupe de soutien se suicide, Claire, poussée par une curiosité tordue, rend visite au mari veuf. Coproductrice du film, Jennifer Aniston sacrifie son balayage californien pour faire la tronche dans "Cake" et s’offrir une perf tout en grimaces, à contre-emploi de ses rôles de filles sympa. Moche et drôlement sarcastique, force est de reconnaître qu’elle arrive à déjouer les pièges attendus du pathos. Et finit par remporter sa part du gâteau.

Un drame réfléchi et souvent touchant, qui met en lumière avec pertinence ce que c'est de vivre avec la maladie ou la douleur.

Ce "Cake" ne s'est pas ratatiné. Il s'est juste un peu dégonflé.

Tout transpire la quête de crédibilité et la revendication du "risque artistique". Le film ne s’autorise jamais à être méchant ou radicalement critique et préfère, au final, se farder de bons sentiments. On y était presque.

"Cake" nous offre un personnage intéressant ainsi qu'une bonne interprétation nichés dans un film qui ne fonctionne pas totalement.

La bonne nouvelle de "Cake", c'est que le film prouve que Jennifer Aniston peut être attirante sans être magnifique ou sublimée. Juste en restant simple.

Claire est le genre de rôle dont toutes les actrices dans la quarantaine rêvent : totalement loin du glamour, haletant et écorché.

A l’instar de Matthew McConaughey dans "Dallas Buyers Club",Jennifer Aniston aborde, à 46 ans, un nouveau virage dans sa carrière, campant le rôle d’une femme à la dérive dans ce drame bouleversant.

On se laisse emporter dans ce portrait, certes classique, d'une quadra qui va très mal. Avant tout, grâce à la performance d'une Jennifer Aniston épatante qui prouve qu'elle est désormais une actrice crédible et à fort potentiel.

Longtemps le film ne livre pas les clés de sa rugueuse et douloureuse héroïne, mais en dessine à petites touches un portrait émouvant.

Porté par quelques belles idées de mise en scène, "Cake" se perd dans la répétition de scènes dont l’issue finit par être connue d’avance.

Dans "Cake", Aniston est bouleversante. (...) Cependant, l'intrigue du film ne tient pas sur la durée. On en vient très vite à se demander quelle est l'histoire que Daniel Barnz a voulu nous raconter.

Dans les dernières minutes, "Cake" devient un film qui ne traite plus seulement la douleur chronique mais consacré à un tout autre sujet sur lequel il n'y avait rien de vraiment nouveau à dire.

Rien à propos de "Cake" n'est tentant ou délicieux.

L'ensemble est drôle et tendre, mais sans grande surprise dans le déroulement et le dénouement.

Portrait soigné mais un peu formaté d’une accidentée de la route noyée dans la dépression. La performance de Jennifer Aniston n'en est pas moins exceptionnelle, qui fait enfin oublier la sympathique Rachel de « Friends », et révèle une actrice de premier plan.

Habituée aux rôles de bimbos, Jennifer Aniston est loin d'être tarte. Snobée par les Oscars, l'ex-actrice de Friends, coproductrice d'un film qu'elle porte sur ses épaules en contournant le piège du pathos, peut se consoler: sa reconversion dans le cinéma d'auteur est réussie.

Destiné aux amatrices de talk-shows américains larmoyants, "Cake" ne suscite ni trouble ni empathie.

Il ne fait aucun doute que Jennifer Aniston mérite plus de rôles comme celui-ci mais avec un peu de chance, dans des films plus surprenants et moins larmoyants.

Un bien étrange film (...) Jennifer Aniston prouve, malgré une intrigue pas vraiment passionnante, qu’elle sait jouer dans autre chose que des comédies romantiques.

Moins puissant émotionnellement que ce qu'il voulait être. On a l'impression qu'il a été purgé par un consultant scénariste pour le rendre plus convenable pour les fans de Jennifer Aniston.

Un autre film dans la longue liste des longs métrages dans lesquels des beaux acteurs s'habillent mal pour tenter d'être pris au sérieux.

Mélo brouillon (...) Le jeu doloriste et affecté de Jennifer Aniston n'arrange rien : elle s'est beaucoup impliquée. Mais, à chaque plan, elle semble vouloir prouver au monde entier qu'elle est une ex-actrice de comédies faite pour la tragédie.

Le résultat ne convainc pas vraiment. (...) "Cake" dégage une forte sensation de déjà vu et pâtit du désir trop ostentatoire de sa star de casser son image. Regard noir, grimaces de douleurs et mâchoire serrée, l’actrice ne fait pas toujours dans la dentelle.

Tout est chiqué ici, tout est en toc (...) L’usage de la star en leurre ne fonctionnerait pas aussi bien s’il ne la soutenait avec un discours aussi complaisant que nauséabond (...) Vraiment, il y a des tartes qui se perdent.