Des inconvénients d'être un sex-symbol.
Monica Bellucci répète à longueurs d’interviews à quel point elle aime vieillir.
Peut-être parce que le temps qui passe lui permet de s’affranchir peu à peu de son statut de sex-symbol ?
La superbe Italienne qui soufflera sa cinquante-deuxième bougie le 30 septembre prochain est revenu sur ses relations avec les hommes et son statut de "femme-objet" dans le magazine ELLE. Si elle se fait sensuelle en couverture, moulée dans une robe Dolce & Gabbana décolletée, la femme fatale de 007 Spectre garde un souvenir amer de certaines de ses relations amoureuses passées.
"J'ai été aimée, et j'ai souvent été traitée, aussi, non pas comme un trophée, le mot est trop fort, trop complaisant, mais comme... un objet d'exposition", affirme l’actrice, qui a deux enfants avec Vincent Cassel.
"Et parfois je ne m'en suis pas rendu compte. Quand je n'ai pas été aimée, lorsque je n'ai été que la représentation d'un ego, j'ai toujours fini par le comprendre au moment où il n'y avait pas le 'voler bene' de chez nous, le 'vouloir le bien de l'autre'", poursuit la star.
Qui conclut sur une note plus philosophique sur l'amour à l'italienne, et l'amour en général : "En italien, on dit plus souvent 'ti voglio bene' que 'ti amo'. C'est la base de l'amour : la tendresse, l'amitié, la solidarité. S'il n'y a pas ces sentiments-là dans une relation, ça veut dire que l'amour n'a jamais existé. Mais voilà, 'chi non risica non rosica', qui ne risque rien n'a rien, et tomber amoureux, c'est se confronter à un être qui te met face à ton vrai moi".
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