Toutes les critiques de Un P'tit Gars de Menilmontant

Les critiques de Première

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    Le vrai nanar, l’énorme, le majuscule n’est plus très prisé du public et des exploitants. Remercions donc Alain Minier de nous offrir ce vigilante made in France qui voit Olivier Marchal, en ex-taulard, remettre de l’ordre dans sa vie et dans son quartier de Ménilmontant « qui a bien changé ». Rien n’est laissé au hasard : les invraisemblances, les clichés, le mauvais goût (ah, cette levrette dans la douche ou cette branlette prodiguée par une pute au grand coeur !), le jeu approximatif, la mise en scène de fonctionnaire... On en redemanderait presque.

  2. Première
    par Jean-Philippe Guerand

    Tout est à l’avenant : de ces plans grotesques où dès qu’un personnage se saisit d’une arme, il tourne sur lui-même, à la mine de chien battu d’Olivier Marchal dont on se demande ce qu’il est venu faire dans cette galère. On atteint ici à la nullité absolue.

Les critiques de la Presse

  1. 20 Minutes
    par Caroline Vié

    Malgré la platitude de la mise en scène, on ressent comme une faiblesse pour ces p’tits gars-là.

  2. Ecran Large
    par Laurent Pécha

    Les fans d’Olivier Marchal seront en terrain presque conquis. Malheureusement, ce sera dans le cadre d’un téléfilm de petite envergure.

  3. Le Monde
    par Isabelle Regnier

    La nostalgie du Paris des apaches ne suffit pas à donner corps à ce film maladroit.

  4. Le Parisien
    par Hubert Lizé

    Avec ce polar de facture banale, le réalisateur Alain Minier dresse un portrait désenchanté d’un haut lieu du Paris populaire (son quartier), où les valeurs d’antan ont volé en éclats. Olivier Marchal et Smaïn sauvent l’ensemble de la médiocrité.

  5. Télérama
    par Nicolas Didier

    Libéré de taule, Jo (Olivier Marchal) trouve son quartier transformé. Alain Minier a voulu réaliser un film noir teinté de réalisme social. Hélas, on dirait plutôt un épisode (musclé) d'un "Plus Belle La Vie" parisien, tant son Ménilmontant est peuplé de personnages caricaturaux.

  6. Les Fiches du cinéma
    par Romain Tourbillon

    Autour d'O. Marchal en ex-criminel bourru, le réalisateur accumule une pile de stéréotypes, et livre un film desservi par une mise en scène insipide et un scénario fonctionnel.