Toutes les critiques de Je suis un soldat

Les critiques de Première

  1. Première
    par Bernard Achour

    Drame familial, chronique sociale, thriller à la lisière de l’épouvante, autopsie d’une emprise psychologique, zoom sur une forme méconnue de banditisme... Ce film à l’ambition narrative et à la tonalité surprenantes intrigue, voire secoue, avec une constance solidement maîtrisée. Collé aux basques d’une chômeuse qui devient complice involontaire d’un effroyable trafic de chiens, le scénario offre en outre à Jean-Hugues Anglade l’occasion de composer un des plus "beaux" salauds qu’on ait vus depuis longtemps. Dommage que la peinture très appuyée de la France rurale cède parfois au misérabilisme.

Les critiques de la Presse

  1. Le Parisien
    par Pierre Vavasseur

    Louis Bourgoin est exceptionnelle et n’a pas hésité à s’offrir de grandes frayeurs sous les crocs d’un molosse en furie.

  2. CinémaTeaser
    par Emannuelle Spadacenta

    Un film fonctionnel et pragmatique. Sans chichis, humble. Concret jusqu’à parfois devenir viscéral,

  3. Gala
    par Camille Choteau

    Ce premier film alterne moments durs et séquences lumi­neuses. Même tombés très bas, ses person­nages se montrent toujours en mesure de se rele­ver.

  4. StudioCiné Live
    par Thierry Chèze

    Au coeur de la violence qui domine ce récit, Louise Bourgoin épate par son intensité de chaque instant, sans jamais forcer le trait. Son plus grand rôle. Sa plus belle interprétation. 

  5. Télérama
    par Louis Guichard

    Le film comporte quelques naïvetés et clichés. (...) Mais ce monde cauchemardesque, où l'on compte en "caisses de chiens", et que la France "toutouphile" tient tellement à ignorer, permet à Laurent Larivière de ­dépasser le cinéma sociologique au profit d'un hyperréalisme quasi hallucinogène... 

  6. L'Express
    par Eric Libiot

    Qu'on ne vienne pas me dire que ce film-là manque d'ambition et reste dans le jardin à ramasser les feuilles mortes. Je suis un soldat n'a de prétention que celle d'être au bon endroit au bon moment. Ça n'en fait pas un chef d'oeuvre ronflant de cinémathèque - mais ce n'est pas ce qu'il demande. Il est, et on a besoin de lui aussi. 

  7. Direct Matin
    par La rédaction de Direct Matin

    Louise Bourgoin se fait remarquer dans ce premier long-métrage de Laurent Larivière présenté à Cannes à Un certain regard.

  8. 20 Minutes
    par Caroline Vié

    Son film puissant, dont le titre est inspiré d'une chanson de Johnny Hallyday, lève le voile sur ses pratiques odieuses donnant l'occasion au spectateur de réfléchir sur qu'il serait prêt à faire pour conserver son emploi.

  9. Nouvel Obs
    par La rédaction du Nouvel Obs

    Une belle découverte.

  10. Paris Match
    par Christine Haas

    Sans être totalement convaincant, cet hymne à la vulnérabilité est un début prometteur et la preuve que Louise Bourgoin a du cran.

  11. Culture box by france Tv
    par Pierre-Yves Grenu

    Rien de déshonorant. Ce premier film, soutenu par Dominique Besnehard porte des signes manifestes de talent. Encore inabouti, mais encourageant.

  12. Ecran Large
    par Chris Huby

    Un drame social très sombre, mais un premier film vraiment passionnant et un metteur en scène à suivre.

  13. Le Monde
    par Mathieu Macheret

    (...) la dérive progressive du drame social vers le thriller, ici visée, ne fonctionne-t-elle pas vraiment, faute à une mise en scène laborieuse qui semble devoir tout expliquer, tout mettre dans l’ordre, tout exposer, sans le moindre esprit de suggestion ni d’ambiguïté.

  14. A voir à lire
    par Frédéric Mignard

    On pourrait y voir l’ADN des Dardenne et même de Stéphane Brizé, si certaines situations, un peu grossièrement brossées, à l’aspect métaphorique un peu forcée, n’enlevaient pas toute la subtilité de cette première réalisation pourtant méritante, parfois même racée.

  15. Ecran Large
    par Chris Huby

    Un drame social très sombre, mais un premier film vraiment passionnant et un metteur en scène à suivre.          

  16. Critikat.com
    par Nicolas Journet

    On est loin de la médiocrité d’un téléfilm, mais il semble impossible pour Laurent Larivière d’aller vers plus de frontalité, à nous faire voir des qualités spécifiques d’auteur, à comprendre ce qu’il veut véritablement nous montrer, si ce n’est une dénonciation convenue des effets dévastateurs du libéralisme.

  17. Les Inrocks
    par Romain Blondeau

    Dans sa direction artistique grisâtre, sa manière volontariste de saisir une Louise Bourgoin au naturel (i.e. sans maquillage, et affublée d’un pull affreux), mais aussi dans sa description ultrafolklorique du milieu mafieux, le film semble tout entier aspiré par un impératif vériste un peu décoratif, sans aucun horizon imaginaire.