Les classiques Disney à la française : Les Nouvelles aventures d'Aladin, Quasimodo d'el Paris, Elle voit des nains partout...

Les classiques Disney à la française : Les Nouvelles aventures d'Aladin, Quasimodo d'el Paris, Elle voit des nains partout...

Les classiques Disney à la française

<p>On sait bien que Disney n'a pas inventé <link object_id="336115">Blanche-Neige</link>, <link object_id="141726">Robin des Bois</link>, <link object_id="127995">La Belle et la Bête</link> ou <link object_id="141075">Aladdin</link>. Il n'empêche que les films d'animations du studio sont aujourd'hui des références dans l'inconscient collectif. Qui sont régulièrement parodiées ou modernisées, notamment en France. Au moment où sort la comédie <link object_id="4228558">Les Nouvelles Aventures d'Aladin</link>, avec <strong><link object_id="2658076">Kev Adams</link></strong>, retour sur une poignée de <em>"classiques Disney à la française"</em>.</p><p></p><p><strong>>>> <link url_id="592795">Kev Adams assure avoir passé les castings de Star Wars 7 et Terminator Genisys</link></strong></p>

Les Nouvelles Aventures d'Aladin (2015)

<p><strong><link object_id="4228558">Les Nouvelles Aventures d'Aladin</link>, d'Arthur Benzaquen :</strong></p><p><strong>Synopsis :</strong> À la veille de Noël, Sam et son meilleur pote Khalid se déguisent en Père-Noël afin de dérober tout ce qu’ils peuvent aux Galeries Lafayette. Mais Sam est rapidement coincé par des enfants et doit leur raconter une histoire... l’histoire d’Aladin... enfin Sa version. Dans la peau d’Aladin, Sam commence alors un voyage au coeur de Bagdad, ville aux mille et une richesses... Hélas derrière le folklore, le peuple subit la tyrannie du terrible Vizir connu pour sa férocité et son haleine douteuse. Aladin le jeune voleur, aidé de son Génie, pourra-t-il déjouer les plans diaboliques du Vizir, sauver Khalid et conquérir le coeur de la Princesse Shallia ? En fait oui, mais on ne va pas vous mentir, ça ne va pas être facile !</p><p></p><p><strong>Le + "frenchy" :</strong> <strong><link object_id="2658076">Kev Adams</link></strong> joue Aladin (qui a perdu un d). Il fait des vannes, rappe avec Black M en lieu et place de <em>"Ce Rêve bleu"</em>. <strong><link object_id="1772662">Arthur Benzaquen</link></strong> n'est pas le premier à transformer ainsi un classique en comédie moderne (voir les exemples suivants). Il y a tout de même un "clin d'oeil" au dessin animé sorti en France en 1993 : la voix off de la bande-annonce. C'est <strong><link object_id="94601">Richard Darbois</link></strong> qui présente le film au public, <link target="_blank" node_id="4238399">13 ans après avoir doublé le Génie de Disney</link>.</p><p></p><p><strong><link target="_blank" node_id="4238183">>>> Voir la bande-annonce des Nouvelles Aventures d'Aladin</link></strong></p><p></p><p><link target="_blank" node_id="4211361"><strong>>>> Bande-annonce d'Aladdin</strong></link></p>

Quasimodo d'el Paris (1999)

<p><strong><link object_id="129005">Quasimodo d'el Paris</link> de <link object_id="93155">Patrick Timsit</link> :</strong></p><p><strong>Synopsis :</strong> 1998. Trop laid pour être le fils du gouverneur de la ville d'El Paris, Quasimodo est abandonné à l'âge de quatre ans par ses parents et est échangé contre une petite cubaine, Esméralda. Il est condamné à sonner les cloches, enfermé dans la cathédrale. L'archidiacre, l'ignoble Frollo, profite de la naïveté de Quasimodo pour l'aider à accomplir son funeste dessein, nettoyer la ville du nid du Démon : les femmes. Dans une ville terrorisée et dévastée par les inégalités, Phoebus, chef de la police incompétent enquête. Accusé injustement d'être le tueur de femmes, Quasimodo se réfugie dans le clocher de la cathédrale avec Esmeralda qui est la seule à croire en son innocence. Mais l'infâme Frollo rôde. Grâce à sa pureté, à sa force, Quasimodo va déjouer les plans du diabolique archidiacre, rétablir l'ordre à El Paris et séduire Esméralda.</p><p><link target="_blank" node_id="4276587"><strong>>>> Voir la bande-annonce de Quasimodo d'el Paris</strong></link></p><p></p><p><strong>Le + "frenchy" :</strong>  Seize ans avant de jouer dans <link object_id="4385966">Robin des Bois, la Véritable Histoire</link>, Patrick Timsit interprétait Quasimodo dans cette comédie potache dont il est aussi le réalisateur. Avec <strong><link url_id="529146">Mélanie Thierry</link> </strong>en Esméralda et <strong>Richard Berry</strong> en Frollo, cette parodie a enregistré 1,7 million d'entrées, soit 4 fois moins de spectateurs que <link object_id="1776887">Le Bossu de Notre Dame</link>, la relecture de <em>Notre-Dame de Paris</em> de Victor Hugo par Disney sortie quatre ans plus tôt.</p><p></p>

Robin des Bois, la Véritable Histoire (2015)

<p><strong><link object_id="4385966">Robin des Bois, la Véritable Histoire</link> d'Anthony Marciano :</strong></p><p><strong>Synopsis :</strong> Robin des Bois est un sale type. Lui et son compère Tuck ont une éthique très claire dans la vie : ils ne volent que les pauvres, les femmes ou les vieux. Le reste ? Trop risqué.</p><p>Mais même les sales types ont des rêves, et le leur est de racheter la maison close la plus courue de la ville, le Pussycat.</p><p>Robin, que rien n’arrête lorsqu’il s’agit de s’enrichir, décide alors d’aller chercher l’argent là où il se trouve et projette de dévaliser la caisse des impôts de Nottingham.</p><p>Mais sa rencontre avec le gang de Sherwood, des justiciers qui eux volent les riches pour donner aux pauvres, va contrarier ses plans. Petit Jean, Marianne et leurs amis ont en effet eu exactement la même idée que lui : braquer le Shérif de Nottingham.</p><p>La (vraie) légende de Robin des Bois peut enfin commencer !</p><p></p><p><link target="_blank" node_id="4136174"><strong>>>> Voir la bande-annonce de Robin des Bois, la Véritable Histoire</strong></link></p><p></p><p><strong>Le + "frenchy" :</strong>  Il y a six mois à peine, c'est <strong><link object_id="84280">Max Boublil</link> </strong>qui se glissait dans le costume d'un héros popularisé en partie par Disney au milieu des années 1970, Robin des Bois. Là aussi pour briser tous les codes du film d'aventure et s'offrir un gros délire entre potes (<link url_id="540222"><strong>Géraldine Nakache</strong></link>, <strong><link url_id="566968">Gérard Darmon</link></strong>, <strong><link url_id="554573">Patrick Timsit</link></strong>,<strong> <link url_id="526153">Ary Abittan</link></strong>...). Le public ne fut pas au rendez-vous : cette comédie a enregistré seulement 500 000 entrées. Contre 6,4 millions pour le dessin animé. Coup dur.</p><p></p>

La Belle et la Bête (2014)

<p><strong><link object_id="3743140">La Belle et la Bête</link> de <link object_id="95054">Christoph Gans</link> :</strong></p><p><strong>Synopsis :</strong> 1810. Après le naufrage de ses navires, un marchand ruiné doit s’exiler à la campagne avec ses six enfants. Parmi eux se trouve Belle, la plus jeune de ses filles, joyeuse et pleine de grâce.</p><p>Lors d’un éprouvant voyage, le Marchand découvre le domaine magique de la Bête qui le condamne à mort pour lui avoir volé une rose.Se sentant responsable du terrible sort qui s’abat sur sa famille, Belle décide de se sacrifier à la place de son père. Au château de la Bête, ce n’est pas la mort qui attend Belle, mais une vie étrange, où se mêlent les instants de féerie, d’allégresse et de mélancolie.Chaque soir, à l’heure du dîner, Belle et la Bête se retrouvent. Ils apprennent à se découvrir, à se dompter comme deux étran- gers que tout oppose. Alors qu’elle doit repousser ses élans amoureux, Belle tente de percer les mystères de la Bête et de son domaine.Une fois la nuit tombée, des rêves lui révèlent par bribes le passé de la Bête. Une histoire tragique, qui lui apprend que cet être solitaire et féroce fut un jour un prince majestueux.Armée de son courage, luttant contre tous les dangers, ouvrant son cœur, Belle va parvenir à libérer la Bête de sa malédiction. Et se faisant, découvrir le véritable amour.</p><p>Adaptation du conte de Madame de Villeneuve, publié anonymement en 1740 sous le titre <em>La jeune Américaine et les contes marins</em>.</p><p></p><p><link target="_blank" node_id="3905866"><strong>>>> Voir la bande-annonce de La Belle et la Bête (2014)</strong></link></p><p></p><p><strong>Le + "frenchy" :</strong>  Officiellement, cette version de <em>La Belle et la Bête</em> revient au livre du XVIIIe siècle. Mais le film rend surtout hommage au chef-d'oeuvre romantique de <strong><link object_id="204350">Jean Cocteau</link></strong> sorti en 1946 :</p><p><link node_id="3951075"><strong>>>> La Belle et la Bête : Christophe Gans face à Jean Cocteau</strong></link></p><p></p><p>Son côté enchanteur, ses couleurs et sa beauté visuelle rappellent aussi le Disney de 1992. Pour le coup, cette adaptation ne cherche absolument pas à s'éloigner du mythe, ni du dessin animé. Loin de vouloir en tirer une comédie ou une relecture moderne, Gans cherche au contraire à utiliser au maximum les codes du conte classique, tout en s'offrant des effets numériques de pointe. </p><p></p><p><link target="_blank" node_id="3049854"><strong>>>> Voir la bande-annonce de La Belle et la Bête (1992)</strong></link></p>

Elle voit des nains partout ! (1982)

<p><strong><link object_id="130845">Elle voit des nains partout !</link> de Jean-Claude Sussfeld :</strong></p><p><strong>Synopsis :</strong> La reine de France meurt en accouchant de Blanche-Neige. Le roi, furieux, veut jeter l'enfant mais les fées l'en empechent. Blanche-Neige grandit avec ses parents adoptifs: les trois Petits Cochons, le Chaperon Rouge... Robin des Bois et Tarzan veillent sur elle mais sa belle-mère a décidé de la faire supprimer...</p><p><link target="_blank" node_id="4185864"><strong>>>> Voir la bande-annonce d'Elle voit des nains partout !</strong></link></p><p></p><p><strong>Le + "frenchy" :</strong>  Il y a 33 ans déjà, des scénaristes français s'amusaient avec les contes de notre enfance. <link object_id="2645442">Blanche-Neige et les 7 nains</link> en tête, mais pas seulement, puisque Renaud jouait Tarzan dans cette adaptation d'une comédie théâtrale à succès (et <strong><link object_id="75643">Roland Giraud</link></strong> était Jean Valjean !). Un flop à l'époque avec moins de 500 000 entrées, contrairement au premier classique Disney qui est toujours dans le top des plus gros succès en France avec plus de 18 millions de spectateurs.</p><p></p>

Promenons-nous dans les bois (2000)

<p><strong><link object_id="139181">Promenons-nous dans les bois</link> de <link object_id="98194">Lionel Delplanque</link> :</strong></p><p><strong>Synopsis :</strong> Cinq comédiens, Sophie, Jeanne, Matthieu, Mathilde et Wilfried arrivent dans un château pour faire le spectacle du Petit Chaperon Rouge, et très vite l'histoire horrible qu'ils mettent en scène pour leurs hôtes se déploie effectivement sous leurs yeux. Ils sont accueillis par Stéphane, l'inquiétant garde-chasse. Le maître des lieux, veuf, leur explique, de son fauteuil roulant, qu'il les a conviés pour l'anniversaire de son petit-fils Nicolas. Mais des événements inquiétants et meurtriers se produisent et se succèdent. </p><p><link target="_blank" node_id="4276589"><strong>>>> Voir la bande-annonce de Promenons-nous dans les bois</strong></link></p><p></p><p><strong>Le + "frenchy" :</strong>  Le phénomène ne se limite pas à la comédie. Il y a quinze ans, Lionel Delplanque réalisait un film d'horreur librement inspiré du <em>Petit Chaperon Rouge</em>. Qui n'est pas un "classique Disney" comme les longs-métrages sortis depuis <em>Blanche-Neige</em> en 1937, mais qui est tout de même associé au studio dans l'esprit de nombreux spectateurs, puisque ce personnage est apparu dans plusieurs courts-métrages animés de Disney dans les années 1920 et 1930.</p><p><strong><link url_id="527515">Clotilde Courau</link></strong> et <strong>Clément Sibony</strong> fuient ainsi le "Grand Méchant Loup" dans cette version horrifique du célèbre conte de Charles Perrault. Une relecture <em>dark</em> pas vraiment indispensable.</p><p></p>