Toutes les critiques de Une belle fin

Les critiques de Première

  1. Première
    par Joachim Cohen

    John est un fonctionnaire menant une vie solitaire dans la banlieue de Londres. Car les seuls amis de cet homme sans histoires sont des morts, son travail consistant en effet à retrouver les proches des personnes décédées sans famille connue. Voilà un film qui, sous ses airs de tragicomédie dépressive, n’est pas sans rappeler l’empathie grinçante des films d’Alexander Payne. Grâce au regard empli de compassion d’Uberto Pasolini, ce petit bonhomme que personne ne voit (joliment incarné par Eddie Marsan) se transforme en héros luttant contre l’indifférence.

Les critiques de la Presse

  1. A voir à lire
    par Marc Quaglieri

    On en ressort serein, une fois éloigné des ressorts du psychodrame sordide d’un certain cinéma social britannique dont Uberto Pasolini a su se défausser pour élaborer le plus bel hymne à la vie.

  2. A nous Paris
    par La rédaction d' A nous Paris

    Un petit film anglais, porté par un formidable Eddie Marsan touchant et sensible. À l’image de ce petit bijou qui s’attache à évoquer la vie, présente ou passée, avec humour et tendresse.

  3. StudioCiné Live
    par Thierry Chèze

    Le jeu tout en retenue d'Eddie Marsan donne le la d'un film pudique et émouvant.

  4. Le Monde
    par Franck Nouchi

    Mise en scène volontairement surannée d’un cinéaste dont le titre de gloire était jusqu’à présent d’avoir été le producteur de "The Full Monty", interprétation remarquable, cette "Belle Fin" finit par émouvoir lorsque enfin, le temps décide de s’arrêter pour John May.

  5. Le Figaro
    par Eric Neuhoff

    Un film très humain.

  6. Critikat.com
    par Adrien Mitterrand

    Point de fuite de ce travail patient de composition, l’acteur Eddie Marsan irradie chaque scène tantôt d’une mélancolie bienveillante, tantôt d’un humour irrésistible.

  7. 20 Minutes
    par Caroline Vié

    Si c'est le réalisateur qui a été récompensé cette année à Venise pour cette comédie atypique, il est certain que Marsan et ses grands yeux expressifs hantent durablement le spectateur...

  8. Le Parisien
    par Hubert Lizé

    Entre les morgues, les cimetières et les maisons de retraite, une petite lumière affleure à mesure que le personnage principal, incarné tout en finesse par le remarquable Eddie Marsan, se révèle au contact de gens, comme lui, malmenés par la vie. La fin, terrible, est aussi d'une beauté renversante.

  9. Les Echos
    par Thierry Gandillot

    Uberto Pasolini, sur un sujet impossible, parvient à nous accrocher, à nous émouvoir, sans mièvrerie ou sensiblerie, mais par une infinie tendresse. Une infinie tristesse, aussi.

  10. Le JDD
    par Stéphanie Belpêche

    À partir d’un sujet périlleux, le réalisateur met en scène un antihéros terriblement attachant et signe un drame original et universel, qui parle de la solitude et de la mort avec humanité et espoir. Une pépite pleine de retenue, de délicatesse et de lucidité, au dénouement très émouvant.

  11. TLC - Toute la Culture
    par Yaël Eckert

    Distillant par ses cadrages pudiques une extériorité parfaite, Uberto Pasolini suit son héros très décalé dans une lumière poétique et froide qui n’empêche pas l’émotion.

  12. La Voix du Nord
    par La rédaction de La Voix du Nord

    La belle osmose entre le fond et la forme se traduit ici par un style laconique, une mise en scène dépouillée voire pointilliste, un parfait dosage d’émotion et d’humour noir culminant dans une scène finale qui ne s’interdit pas de s’embraser dans le lyrisme. Préparez vos mouchoirs !

  13. Télérama
    par Samuel Douhaire

    La mise en scène, propre, irréprochable, reste aussi ­rangée que le bureau du héros.

  14. Les Inrocks
    par Vincent Ostria

    Pas détestable dans le fond mais laborieusement surligné, ce film dénué de tout contraste est un camaïeu grisâtre de A à Z, dont est censé se dégager un semblant de chaleur humaine, quitte à susciter l’émotion dans les chaumières avec une conclusion gnangnan.

  15. Libération
    par Julien Gester

    Cette solitude en miroir qui nourrit le récit, c’est aussi et surtout, face à l’encensement du film et à son agrégat de platitudes heureuses, la nôtre.