Toutes les critiques de Fruitvale Station

Les critiques de Première

  1. Première
    par Thomas Agnelli

    Véritable phénomène de festivals (Sundance, Cannes, Deauville) auréolé de prix prestigieux et encensé par des thuriféraires, Fruitvale Station a longtemps été présenté comme le digne successeur d’un autre film surprise : Les Bêtes du Sud sauvage, de Benh Zeitlin. Mais mieux vaut revoir ces ambitions à la baisse. Pendant une heure et demie, voulant montrer que son personnage principal était un mec bien, Ryan Coogler (27 ans seulement) ne cherche qu’à provoquer l’empathie, voire l’indignation, du spectateur. Hélas, les bonnes intentions ne font pas les bons films et l’on s’interrogera d’autant plus volontiers sur l’angélisme et la naïveté de la démonstration. Pétard mouillé pour autant ? Non car le coup d’essai n’est pas insignifiant. Mû par sa sincérité et donc par une absence de calcul démago, Coogler a du talent, rappelant un peu le Spike Lee rageur et fougueux des années 90 dans son habileté à diriger ses comédiens, tous formidables.

Les critiques de la Presse

  1. Elle
    par Florence Ben Sadoun

    Ne loupez surtout pas cette station de métro !

  2. Le Parisien
    par Alain Grasset

    Ce film choc tourné sur les lieux du drame, a fait sensation lors du Festival de Sundance (...)

  3. Detroit News
    par Tom Long

    C’est l’histoire de la vie tragique d’une jeune homme, une histoire qui résonne avec beaucoup d’autres tragédies. Oscar Grand n’était pas uniquement un symbole, ce film nous le rend en chair et en os.

  4. Le Canard Enchainé
    par David Fontaine

    Coogler a réalisé un film débordant d'intelligence, sachant ménager des silences, sans jamais faire de son héros un saint.(...) Le jeune Michael B Jordan (...) interprète formidablement cette leçon à portée universelle sur l'engrenage des bavures policières.

  5. St Louis Post Dispatch
    par Calvin Wilson

    Coogler nous plonge en immersion dans le monde d’Oscar, créant de l’empathie envers ses épreuves tout en examinant la réalité qui limite ses choix.

  6. Culture box by france Tv
    par Jean-François Lixon

    La caméra de Ryan Coogler fait penser à celle de John Cassavetes. Rapide, sans fioriture, allant toujours à l'essentiel, elle suit Oscar et ses amis sans souci d'esthétique. L'image a du grain, elle est vraie.

  7. Toronto Star
    par Linda Barnard

    Michael B Jordan joue le rôle d’Oscar avec du cœur et un charme irrésistible qu’on se sent forcément proche de lui.

  8. Seattle Times
    par Moira Mac Donald

    Un souvenir éloquent d’un homme qui a à peine eu le temps d’expérimenter la vie, un rappel troublant qui prouve que la vie ne tient à rien.

  9. 20 Minutes
    par Caroline Vié

    On assiste au drame d'Oscar Grant avec la gorge serrée et le cœur en miette.

  10. Newsday
    par Rafer Guzman

    Cette narration peut paraitre un peu cliché mais Coogler et ses acteurs vont beaucoup plus loin que ça.

  11. Minneapolis Star Tribune
    par Colin Cobert

    « Fruitvale Station » n’est pas seulement la tragédie d’une famille mais un arrêt sur image blessant d’une société qui vit une dualité entre le melting pot et le champ de bataille.

  12. Boston Globe
    par Ty Burr

    Un film qui vous fera pleurer de tristesse et de rage, le film le plus nécessaire de l’année.

  13. Salon.com
    par Andrew O’Hehir

    La tragédie d’une histoire contemporaine de la vie américaine, crépitant d’énergie et de recherche de solutions de la part de la mère et de la petite amie d’Oscar.

  14. New York Times
    par A.O. Scott

    Un film triste, touchant et subtil.

  15. The New Republic
    par Nora CaplanBricker

    A partir du moment où a lieu l’arrestation, le film devient brusque et renversant. On rentre dans un cauchemar absorbant et prolongé.

  16. Ecran Large
    par Geoffrey Creté

    Classique jusqu’à la moelle, Fruitvale Station n’en est pas moins réussi. L’écriture est belle et simple, le film est poignant et modeste.

  17. Télérama
    par Frédéric Strauss

    Bel effort de mémoire, nécessaire, généreux. Et après ? Des prix, des honneurs mérités. On aurait aimé que le cinéma fasse quand même un peu plus retentir et bouger tout ça.

  18. Toutlecine.com
    par Camille Esnault

    Ryan Coogler est nommé dans la sélection Un Certain Regard pour son film Fruitvale Station, hommage à Oscar Grant, abattu sans aucune raison par un membre des forces de l’ordre. Une trop grande empathie pour son sujet fait assurément souffrir le film qui devient plus une accumulation de scènes mélos qu’une analyse pure de la situation. Dommage.

  19. CinémaTeaser
    par Emmanuelle Spadacenta

    Fuitvale Station a du pathos à revendre. Mais, il y a toujours un « mais ». Coogler a pris le soin de ne pas jouer la posture esthétique du film indé (..) et a opté pour une forme simple et maîtrisée. (...) Le deuxième gros atout de Fruitvale Station, c’est l’énergie dégagée par ses jeunes acteurs, du premier au dernier rôle, qui emporte littéralement le film.

  20. Evene
    par Caroline Pomes

    Sans prétentions, il filme son personnage (...) avec justesse.

  21. L'Humanité
    par Dominique Widemann

    L’ensemble demeure crédible jusqu’à la fin, déchirures et accablements du deuil, grâce à ce traitement profondément humain qui fait résonner une haute expression politique et sociale.

  22. La Croix
    par Corinne Renou-Nativel

    En racontant cette ultime journée, il donne une épaisseur tangible au nom cité dans les faits divers et à la vidéo de sa mort postée sur le Web.

  23. Nouvel Obs
    par François Forestier

    Du cinéma guérilla, à valeur sociale ajoutée : belle réussite.

  24. Pariscope
    par Arno Gaillard

    Oscar, interprété par Michael B. Jordan qui évoque, par la douceur de son jeu et son calme, le Denzel Washington de ses débuts, était un jeune Américain comme les autres.

  25. StudioCiné Live
    par Laurent Djian

    Un mélo social d'un humanisme poignant.

  26. Le JDD
    par Stéphanie Belpêche

    À travers cette chronique attachante qui bascule dans l’horreur, Ryan Coogler dénonce de manière réaliste le racisme ordinaire et les bavures policières.

  27. A voir à lire
    par Bruno Rit

    Fruitvale Station parvient évidemment à émouvoir son spectateur, tant son histoire est terrifiante, son personnage attachant – et parfaitement interprété –, sa mise en scène efficace. Mais le film, faisant de la victimisation de ses figures le cœur de sa narration, reste surtout dangereusement manipulateur, dans le sens où il se prétend être l’adaptation réaliste du drame alors qu’il n’en présente qu’une vision fantasmée, manichéenne, qui lorgne dangereusement avec le communautarisme – les flics sont forcément blancs et blonds tandis que le médecin qui soignera Oscar est noir. Dans un tel contexte, difficile de croire à une coïncidence de casting.

  28. A voir à lire
    par Bruno Rit

    L’image est poignante, mais tellement instrumentalisée qu’elle en devient écœurante.

  29. Toutlecine.com
    par Camille Esnault

    En voulant à tout prix l’ériger en martyre, ce qu’il est déjà sans aucun doute, le réalisateur passe à côté du sujet en étant incapable de le transcender et noie ainsi son film dans un océan de bonnes intentions.

  30. Critikat.com
    par Benoît Smith

    Voilà le genre d’entre-deux idéologique, sentencieux mais consensuel, sur lequel se rabat Fruitvale Station. Complété par le professionnalisme roublard du scénario qui règle cette dernière marche comme du papier à musique, par quelques effets vaguement tape-à-l’œil de mise en scène.

  31. Libération
    par Didier Péron

    [Ryan Coogler] veut juste nous dire que l'injustice est injuste même quand on essaie de s'en prémunir.

  32. Charlie Hebdo
    par Jean-Baptiste Thoret

    Un mélo bancal et attachant, mais dont la vision politique se borne trop souvent à une tapisserie de clichés.

  33. Les Cahiers du cinéma
    par Jean-Philippe Tessé

    "Fruitvale Station" dessine le portrait d’un quidam (…) en racontant sa dernière journée. Pas de chance, il n’a rien fait de spécial ce jour-là (...)