John Galliano en guerre contre son ancien avocat : une affaire qui n’en finit plus !

En février dernier, nul n’a échappé à la débâcle du créateur John Galliano, démit de ses fonctions chez Dior, ainsi que dans sa propre maison de couture à cause des accusations d’insultes antisémites qui pèsent actuellement sur lui. Cette semaine, le styliste entre en guerre contre son ancien avocat et se lance dans un bourbier judiciaire à n’en plus finir ! Déjà que le système judiciaire est réputé pour sa lenteur, les choses peuvent rapidement prendre des proportions effrayantes si accusés et avocats commencent à se prendre le chou entre eux. Et c’est exactement ce qui est en train d’arriver à John Galliano. Accusé d’insultes antisémites et racistes depuis que plusieurs plaintes ont été déposées à son encontre, en février, le créateur a été remercié par la maison Dior ainsi que par sa propre maison de couture et doit désormais répondre de ses actes devant les tribunaux. Seulement voilà, à quelques jours d’une audience capitale pour cette affaire, John Galliano porte plainte contre son ancien avocat, Me Stéphane Zerbib, qu’il accuse de détournement de fonds et d’abus de confiance aggravé, selon l’AFP. Mardi, Me Zerbib faisait savoir sa décision de renoncer à représenter la défense de John Galliano, dont la plainte remonterait au 13 avril, d’après le nouvel avocat du styliste. "John Galliano a porté plainte le 13 avril pour abus de confiance aggravé contre ses anciens conseils", a déclaré Me Aurélien Hamelle. Le créateur avait apparemment confié la gestion quotidienne de sa société à Me Zerbib, qui avait procuration sur les comptes personnels du styliste et de sa société. Cependant, l’avocat ne compte pas se laisser faire et a décidé lui aussi de porter plainte contre Galliano. "Je réserve toute déclaration à M. Galliano qui a tort d’accuser Me Zerbib", a déclaré Me Emma Lapijower, l’avocate de l’avocat (vous suivez ?) John Galliano connaîtra la date exacte de son procès le 12 mai, lors d’une audience de fixation. S’il est reconnu coupable, il risque six mois de prison et 22 500 d’amende.