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VIDEOS - Shrek, Madagascar, Megamind : l'histoire du studio Dreamworks par ceux qui l'ont faite !

EXCLU - Dreamworks : A l'occasion de la sortie de Megamind, retour sur l'histoire d'un studio pas comme les autres

C'est le genre de success story qui ne fonctionne qu'à Hollywood. L'histoire d'un studio indépendant venu chatouiller les oreilles de Mickey et qui, en à peine 16 ans, a réussi à devenir l'un des plus gros player du monde de l'animation. Nous sommes en 1994. <strong>Jeffrey Katzenberg</strong> vient de quitter Disney après 10 ans de bons (et loyaux ?) services. Il part fonder - avec ses deux copains en baskets <strong>Steven Spielberg</strong> et <strong>David Geffen</strong> - la société Dreamworks. Premier studio créé à Hollywood depuis les années 30, Dreamworks est censé être un empire de la culture dans lequel Spielberg s'occuperait des films live, David Geffen des disques et Katzenberg de l'animation. Nous sommes en 94... et à cette époque, tout le monde pense que la bataille des images du XXIème siècle va se jouer sur le champ du dessin animé et de la synthèse. Du coup tous les moyens sont mis dans cette course au succès et les premiers films sortis sont éblouissants de maîtrise et de richesse... Le Prince d'Egypte, Fourmiz, sont des coups de boutoir dans le monopole Disney et affolent le business. Mais la crise va vite leur tomber dessus... et sans les rots sonores d'un ogre vert, Dreamworks aurait pu mettre la clé sous la porte. 18 ans plus tard, le succès est là. Shrek et les pingouins de Madagascar aussi. Mieux, alors qu'on pensait que le studio restait bloqué dans une formule établie depuis les succès de l'ogre vert (insolence et délire référentiel), quelques petites pépites (Kung Fu Panda, Dragons et Megamind cette année) prouvent que Dreamworks n'est plus une usine à blagues référentielle, mais tente désormais de libérer les énergies créatrices de ses plus grands talents et s'affirme en véritable studio d'auteurs. L'égal d'un Pixar. Alors que cette année est un quasi sans faute (deux chefs-d'oeuvres et le meilleur épisode de la saga Shrek), il était temps de revenir sur l'histoire de ce studio pas comme les autres. Nous avons interviewé les plus grands noms du studio : <strong>Jeffrey Katzenberg</strong>, <strong>Aron Warner</strong> (producteur de la saga Shrek), <strong>Eric Darnell</strong> (co-réalisateur de Fourmiz et de Madagascar 1 & 2), <strong>Tom McGrath</strong> (co-réalisateur de Madagascar 1&2 et réalisateur de Megamind), Melissa Cobb (productrice de Kung Fu Panda) et Kristof Serrand (l'un des plus grands animateurs du studio) pour nous emmener dans les coulisses d'un studio pas comme les autres. Bienvenue chez Dreamworks !Par Gaël Golhen

C'est le genre de success story qui ne fonctionne qu'à Hollywood. L'histoire d'un studio indépendant venu chatouiller les oreilles de Mickey et qui, en à peine 16 ans, a réussi à devenir l'un des plus gros player du monde de l'animation. Nous sommes en 1994. Jeffrey Katzenberg vient de quitter Disney après 10 ans de bons (et loyaux ?) services. Il part fonder - avec ses deux copains en baskets Steven Spielberg et David Geffen - la société Dreamworks. Premier studio créé à Hollywood depuis les années 30, Dreamworks est censé être un empire de la culture dans lequel Spielberg s'occuperait des films live, David Geffen des disques et Katzenberg de l'animation. Nous sommes en 94... et à cette époque, tout le monde pense que la bataille des images du XXIème siècle va se jouer sur le champ du dessin animé et de la synthèse. Du coup tous les moyens sont mis dans cette course au succès et les premiers films sortis sont éblouissants de maîtrise et de richesse... Le Prince d'Egypte, Fourmiz, sont des coups de boutoir dans le monopole Disney et affolent le business. Mais la crise va vite leur tomber dessus... et sans les rots sonores d'un ogre vert, Dreamworks aurait pu mettre la clé sous la porte. 18 ans plus tard, le succès est là. Shrek et les pingouins de Madagascar aussi. Mieux, alors qu'on pensait que le studio restait bloqué dans une formule établie depuis les succès de l'ogre vert (insolence et délire référentiel), quelques petites pépites (Kung Fu Panda, Dragons et Megamind cette année) prouvent que Dreamworks n'est plus une usine à blagues référentielle, mais tente désormais de libérer les énergies créatrices de ses plus grands talents et s'affirme en véritable studio d'auteurs. L'égal d'un Pixar. Alors que cette année est un quasi sans faute (deux chefs-d'oeuvres et le meilleur épisode de la saga Shrek), il était temps de revenir sur l'histoire de ce studio pas comme les autres. Nous avons interviewé les plus grands noms du studio : Jeffrey Katzenberg, Aron Warner (producteur de la saga Shrek), Eric Darnell (co-réalisateur de Fourmiz et de Madagascar 1 & 2), Tom McGrath (co-réalisateur de Madagascar 1&2 et réalisateur de Megamind), Melissa Cobb (productrice de Kung Fu Panda) et Kristof Serrand (l'un des plus grands animateurs du studio) pour nous emmener dans les coulisses d'un studio pas comme les autres. Bienvenue chez Dreamworks !