Pourquoi les films DC enchaînent les flops ? David Ayer a son avis

Le réalisateur du Suicide Squad de 2016 répond à un question du Hollywood Reporter.

“Où sont passés les fans de DC ?” Telle est la question posée par le Hollywood Reporter dans un article faisant l’état des lieux de DC Studios et sa restructuration avec James Gunn à sa tête et l'éviction d’Henry Cavill du rôle de Superman. L’article détaille en quoi il est maintenant périlleux pour un fan de s’aventurer dans l’univers cinématographique DC qui n’a plus vraiment de cohérence ou de ligne directrice entre ses suites et ses reboots. Ce qui pourrait expliquer pourquoi les adaptations de DC Comics ne font plus recette en salle depuis quelques temps. 

David Ayer, le réalisateur du Suicide Squad de 2016, qui est récemment revenu dans le podcast de Jon Bernthal sur la trahison qu'il avait ressenti quand Warner Bros. a remonté son film pour en faire "une putain de comédie", a aussi réagi sur X/Twitter à la question posé par le Hollywood Reporter. “Facile. Laissez les réalisateurs avoir leur vision. Ne fonctionnez pas par peur. Soyez audacieux. Regardez ce qui marche. Ne suivez pas le marché. DC a toujours eu les meilleurs personnages dans ses publications. Le label est sombre, intense et réfléchi.” Difficile ne pas voir ici une réponse presque personnelle adressée au quant à la direction prise sur son Suicide Squad qui aurait, selon Ayer, conduit à son échec. 

Sept ans après, le réalisateur a toujours gros sur la patate, et répond régulièrement aux internautes qui l'interpellent sur Twitter suite à ses nouvelles déclarations. Accusé par un YouTuber d'avoir menti à l'époque, puisque David Ayer défendait le film pendant la promo, il a expliqué qu'il n'avait pas trop le choix, et rappelé qu'il avait beaucoup souffert de la violence des critiques qui avaient accompagné la sortie de Suicide Squad, et dont il conserve encore des captures d'écran ! 

"C'est le showbiz, bébé. Il faut y aller et vendre le produit quoiqu'il en coûte. Ca ne veut pas dire que je ne mourrais pas à l'intérieur (...) Quand l'embargo critique a été levé, je prenais le petit déjeuner à New York en famille et ça m'a noué l'estomac. Je savais que ma vie serait différente après ça (...) Les critiques étaient si personnelles et remplies de vitriol. Et sept ans après, le vitriol continue. Tu peux imaginer ma frustration. Au bout d'un moment je ne pouvais plus me taire. Il fallait que je dise ma vérité."