« Je vous assure, je flippais ! » avouait Bradley Cooper à Première avant la présentation de Happiness Therapy à Toronto. Grosse star depuis l'énorme carton Very Bad Trip, garçon sympathique et icône sexy, Cooper devient enfin un acteur dans le film de David O. Russell qui lui offre le rôle de la métamorphose - et un ticket pour les Oscars. Une offre qu'il ne pouvait pas refuser. Et pourtant.« J'ai d'abord décliné, révèle l'acteur. Très franchement, je ne m'en croyais pas capable. C'est un personnage compliqué, le plus dur que j'aie eu à interpréter jusqu'ici, et je craignais de ne pas être à la hauteur. Mais David a été très insistant. Il était tellement persuadé que je pouvais le faire que j'ai finalement décidé de lui faire confiance. »(Un peu) comme Daniel Day-Lewis et Lincoln, Bradley Cooper a bien failli faire le mauvais choix et peut-être passer à côté de sa carrière. Car si ça fait déjà quelques années qu'on le voit à l'écran et dans les magazines, c'est grâce à Happiness Therapy qu'on va enfin parler prestation, performance, talent. Il y incarne un trentenaire bipolaire qui retourne chez ses parents après un séjour en HP et tombe amoureux d'une jeune veuve (Jennifer Lawrence) tout aussi accro aux antidépresseurs. Son père est incarné par Robert De Niro, personnage clé dans l'histoire de Cooper puisque c'est en partie grâce à lui qu'il a accepté le rôle : « Sa présence a été l'une des raisons qui m'ont poussé à dire oui. Il m'accorde sa confiance, et au-delà de l'honneur que ça représente, c'est une formidable balise pour un comédien » raconte-t-il dans le nouveau numéro de Première (aujourd'hui dans les kiosques). Les deux comédiens s'étaient rencontrés sur le tournage de Limitless et sont restés amis.Avec son talent et ce genre d'amis, Bradley Cooper peut désormais difficilement se tromper de chemin. Outre Very Bad Trip 3, on le verra bientôt à l'affiche de The Place Beyond the Pines où il dispute la vedette à Ryan Gosling. Entre temps, il est aujourd'hui à l'affiche d'Happiness Therapy