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Elle est suicidaire, il est triste à mourir. La rencontre fortuite d’Antoine et d’Elena déboucherat-elle sur un peu d’espoir ? Fabienne Godet a beaucoup de tendresse pour ces personnages en détresse dont la survie relève d’une bataille au quotidien. La généralisation excessive du propos (tous font la gueule, hormis l’enfant dont s’occupe bénévolement Antoine) et la fin, ratée, ne doivent pas occulter les qualités du film, généreux et bienveillant. C’est quasiment un document sur Benoît Poelvoorde, d’une humanité déchirante.
Toutes les critiques de Une place sur la Terre
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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On est là devant du cinéma français exigeant, qui caresse l'émoi à rebrousse-poil, qui offre une image soignée sans céder au formalisme.
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Aucun n’est doué pour la parole et le film vibre de leurs silences, leur incroyable présence. Benoît Poelvoorde émeut dans cette interprétation en demi-teinte, face à une Ariane Labed (...) solaire et magnifique.
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Un film sincère, simple et profondément émouvant.
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Film cristallin, superbe, inimaginable : l’émotion, par vagues, emporte le récit, et Fabienne Godet, la réalisatrice, est animée d’une conviction profonde.
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Ce film fait du bien sans faire de bruit. Parce que Fabienne Godet, la réalisatrice de l'excellent documentaire sur Michel Vaujour, "ne me libérez pas je m'en charge", respecte ses personnages sans jamais les pousser dans des attitudes de jeu qui sonnent faux.
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Convenu dans son obstination à cultiver le non-dit, ratant quelques scènes clés (...) ce mélo existentiel aux dialogue ciselés disserte néanmoins sur le malheur avec intelligence.
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La recherche de la poésie prend malheureusement un peu trop le pas sur la crédibilité des propos, mais le film reste indéniablement touchant grâce à la mélancolie de Benoît Poelvoorde.
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Sans doute manque-t-il à Une place sur la Terre cette pointe de radicalité qui le ferait rejoindre plus vite le cœur de son sujet, mais le film agit comme l’impressionnante radiographie du passage d’un homme à travers la membrane d’une rencontre qui changera toute sa vie…
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Entre répliques et situations téléphonées, clichés éculés sur l'art et l'amour, l'intrigue se noue sur la relation entre ces deux êtres [...] Benoît Poelvoorde, qui en fait des tonnes, concourt à enfoncer les portes ouvertes.
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Même s'il y a, çà et là, quelques pesanteurs, Une place sur la terre offre à Benoît Poelvoorde une magnifique partition. Qu'il raconte Cendrillon à un enfant – "La belle-mère? Une pouffiasse…" – ou qu'il se mure dans le dégoût de soi, il est toujours aussi juste, touchant et remarquable.
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Une véritable histoire d'amour dans laquelle les sentiments et le cœur priment sur le corps.
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Benoît Poelvoorde, décidément éclectique, est aussi bouleversant que drôle dans ses regards éblouis pour Elena (Ariane Labed, étonnante révélation). Dans sa seconde partie, le film est moins convaincant. Mais ce portrait d’un pessimiste joyeux ne manque pas de charme.
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Benoît Poelvoorde sauve son rôle en le lestant, sans difficulté, d'une profonde mélancolie. Mais la réalisatrice n'affronte pas la noirceur de cette histoire pleine de souffrances secrètes. Au contraire, elle veut croire à la beauté de ces destins contrariés, à la possibilité de faire don du bonheur, même dans la tragédie.
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Si elle s'appuie sur une belle idée de départ, la seconde fiction de Fabienne Godet peine donc à convaincre sur la durée malgré un casting de qualité.