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Découvert à Gérardmer, ce premier long nous entraîne à Brooklyn le temps d’une nuit angoissante. A court d’argent, son héros accepte d’assurer la veillée funèbre d’un membre de la communauté juive orthodoxe qu’il vient de quitter et va se retrouver aux prises à des phénomènes surnaturels. A la lecture de ce pitch et malgré l’utilisation d’une mythologie juive peu habituelle dans ce genre de films, l’originalité ne semble guère étouffer ce n-ième héritier de L’Exorciste dont les jumpscares ne font guère sursauter tant ils semblent juste obéir à un respect pur et simple d’un cahier des charges. Par son travail sur le son et une utilisation habile des plans séquences, Keith Thomas se révèle certes doué à créer une atmosphère sous tension. Mais elle est mise à mal par une utilisation maladroite de flashbacks lourdingues révélant les traumas tout aussi lourdauds de son héros.