Eddie the Eagle

Le contagieux Eddie the Eagle fonctionne bien en exploitant  d'une main habile les deux aspects de l'histoire d'Edwards.

Préparez-vous à être amusés, touchés et inspirés. 

A la fin, même si vous savez ce qu'il va se passer, vous pourrez avoir envie de l'encourager. Il est un aigle malchanceux, mais pendant un instant, il vole.

Aussi léger que de la neige fraîchement tombée. Edgerton est génial en athlète olympique malchanceux et Jackman arrive à rendre son personnage de fiction presque réel.

Ce film réconfortant et inspirant du réalisateur Dexter Fletcher est l'équivalent cinématographique d'un câlin.

C'est un film aussi chaud et doux qu'une confortable couverture et aussi bon que le lait qu'Edwards préfère boire à la place de boissons plus fortes. Pas aussi excitant peut-être, mais il fait plutôt bien le job.

C'est une cuve énorme de chocolat chaud avec une montagne de crème fouettée. Le tout concocté pour satisfaire tous ceux qui en prennent une petite gorgée.

S'il cherche un peu trop à faire vibrer la corde sensible et souffre de personnages bien trop manichéens, le film regorge d'humour et n'a d'autre ambition assumée que celle de faire passer un bon moment. 

L’interprétation de Taron Egerton, très expressif mais toujours crédible, en fait un héros inoubliable.
 

Avec son optimisme forcené, son humour bon enfant et son look ringard, l’excellent Taron Egerton nous donne des ailes le temps de ce biopic aux allures de comédie, mais aussi le vertige du haut de son tremplin. 

Le film fait du bien, mais en fait  90% de l'histoire c'est de la fiction. 

Dexter Fletcher donne des ailes à ce champion farfelu qui réussira à marquer les compétitions de Calgary en 1988. 

Les responsables d'Eddie The Eagle auraient pu faire un bien meilleur film sur Samuel F.B. Morse s'ils ne s'étaient pas autant consacrés à dévoiler chaque partie de l'intrigue et les surprises potentielles. 

Le film se révèle incapable de saisir la beauté des paysages et les aspirations des personnages à s'y perdre. Tout est fabriqué.

Vaine resucée de Rasta Rockett, cette production de Matthew Vaughn fait peine à voir. 

Un biopic sportif victorieux qui met de bonne humeur et provoque des éclats de rire.