Passage du désir - Muriel Robin : "Les rôles qu’Anne Le Nen a joués et jouera ne viendront pas de moi"

De retour le 19 février prochain dans un deuxième épisode de Passage du désir, Muriel Robin s’est confiée à Télé Poche sur ce rôle d’ex-flic mais également sur sa compagne, Anne Le Nen, à qui elle donne la réplique dans cette fiction de France 2.

Deux ans après le premier opus de Passage du désir diffusé en février 2012, Muriel Robin retrouvera son personnage de Lola Jost le 19 février prochain sur la Deux. Un personnage qui lui ressemble un peu comme elle l’a confié à nos confrères de Télé Poche : "On a des points communs. Son côté, un pied dedans, un pied dehors. Je la connais et je suis bien avec elle. Sur les films, ma règle d’or, c’est de ne jamais intervenir dans le scénario. Jackye, la scénariste, a eu envie de m’emmener vers des situations qui me vont plutôt bien. Si les dialogues sonnent juste, c’est qu’elle a dû m’entendre dire certaines choses qui ont inévitablement orienté son écriture."Dans ce deuxième épisode de Passage du désir, Muriel Robin donne la réplique à sa compagne, Anne Le Nen, qui remplace Fatou N’Diaye. Revenant sur cette collaboration particulière, Muriel Robin affirme : "On regarde sa partenaire différemment, on a encore plus envie qu’elle soit bien. (…) Les rôles qu’Anne a joués, et qu’elle jouera encore, ne viendront jamais de moi. Les choses doivent appartenir à ceux qui les font, sinon il y a toujours un moment où l’on entend : "Oui mais c’est quand même grâce à Untel que tu fais ce métier." Eh bien, là, non. Si Anne fait le film, c’est parce que la scénariste a eu envie de nous réunir et que le rôle lui correspond pile-poil. (…) Si je ne pensais pas qu’Anne avait du talent, je m’en serais mêlée. Je lui aurais demandé de ne pas être comédienne."Revenue avec succès sur les planches il y a quelques mois avec un nouveau spectacle, l’humoriste profite de cet entretien pour tacler la "grande famille du showbiz". Elle lance ainsi : "La famille du showbiz, elle ne me porte pas. J’existe par moi-même avec mes spectacles. (…) Si je ne travaille pas davantage, ce n’est pas parce que je refuse, c’est parce qu’on ne me propose rien. (…) Ce que je n’ai pas tourné entre 35 et 55 ans, je ne le tournerai plus jamais. C’est le plus gros chagrin de ma vie. Le deuil, je l’ai fait et ça prend beaucoup de temps. (…) Donc non, la famille du showbiz ne me prend pas dans ses bras. Elle ne compte pas sur moi, et je ne compte pas sur elle."