Après le succès de son discours prononcé à New York en septembre dernier dans lequel elle lançait sa campagne #HeForShe qui lutte pour les droits de la femme tout en intégrant l’homme dans la partie, Emma Watson a de nouveau promu son mouvement hier matin, à Davos en Suisse à l’occasion de forum économique mondiale de 2015. L’ancienne interprète d’Hermione Granger dans la saga Harry Potter, élue célébrité féministe de l’année fin décembre 2014, a raconté l’impact inattendu qu’a eu son discours autour d’elle. Et ce, surtout auprès de la gente masculine : "J’ai été frappé par le nombre d’hommes dans ma vie qui m’ont contacté depuis mon discours pour me dire de continuer, et qu’ils voulaient faire en sorte que leurs filles puissent vivre dans un monde où les femmes accèdent au pouvoir et à une égalité économique et politique". Aux côtés de hautes personnalités mondiales politiques dont le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-Moon, l’actrice de 24 ans sublime dans un tailleur noir très chic, a également partagé la bouleversante expérience d’une de ses admiratrices : "J’ai eu le souffle coupé quand une fan m’a raconté que mon discours lui avait permis d’éviter de se faire frapper par son père".Elle a fini son discours sur une note d’espoir, certaine de voir un jour ses souhaits se réaliser : "Les femmes partagent 50% de ce monde et elles sont sous-représentées, leur potentiel incroyable inexploité… Je suis sure qu’on comprend mieux aujourd'hui que les femmes ont besoin de participer dans leurs maisons, dans nos sociétés, dans nos gouvernements et sur nos lieux de travail". Côté ciné, on retrouvera prochainement la belle Emma Watson dans Regression d’Alejandro Amenábar aux côtés d’Ethan Hawke. Un film dans lequel une jeune femme accuse son père d’un crime. Elle sera ensuite à l’affiche de Colonia Dignidad avec Daniel Brühl où un jeune couple est pris dans le tourbillon du coup d'état de Pinochet puis La La Land de Damien Chazelle où elle incarnera une apprentie actrice tombant amoureuse d’un pianiste de jazz joué par Miles Teller.
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