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L’été précédant son entrée en sixième après plusieurs redoublements, Jimmy, 13 ans, est livré à lui-même. Il veille sur sa mère immature et droguée, sur son frère insouciant et même sur son beau-père, en colère contre la terre entière (le gouvernement, les immigrés, etc.). C’est le jeune Alexi Mathieu, à la fois buté et ouvert au monde, qui incarne avec force ce petit bonhomme plein d’élan, dont le chemin semé de pièges croise parfois des mains tendues, comme celles de l’instituteur ou du prof de tennis. Aussi contrastée que son décor (une rue ouvrière dans une ville de l’Est entourée par la campagne), cette chronique, sombre sur le fond bien que constamment solaire à l’image, est d’une justesse bouleversante. I
Toutes les critiques de Une enfance
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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(...) un drame sobre et délicat, quasi impressionniste, dans lequel une poésie bucolique atténue la violence familiale, conférant à ce film un peu de lumière et d’espoir. Alexi Mathieu (Jimmy) s’y révèle un jeune acteur prometteur.
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Noir et dur.
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(...) un drame sobre et délicat, quasi impressionniste, dans lequel une poésie bucolique atténue la violence familiale, conférant à ce film un peu de lumière et d’espoir. Alexi Mathieu (Jimmy) s’y révèle un jeune acteur prometteur.
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Comme d'habitude, la mise en scène de Philippe Claudel est soignée, très "qualité France" des années 1950, misant sur l'émotion surjouée.
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Comme d'habitude, la mise en scène de Philippe Claudel est soignée, très "qualité France" des années 1950, misant sur l'émotion surjouée.
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Noir et dur.
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En dépit de sa sincérité, ce réalisme social moderne qui pourrait admirablement fonctionner en littérature avance au cinéma avec des semelles nettement plus chargées.
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En dépit de sa sincérité, ce réalisme social moderne qui pourrait admirablement fonctionner en littérature avance au cinéma avec des semelles nettement plus chargées.
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On est surpris par l’âpreté et la mesure de son nouveau film.
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On est surpris par l’âpreté et la mesure de son nouveau film.
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Si son jeune interprète est incandescent, le scénario, lui, offre trop de figures convenues. Dommage.
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Si son jeune interprète est incandescent, le scénario, lui, offre trop de figures convenues. Dommage.
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Écrasé par les clichés (sa caricature des prolétaires) et des dialogues démonstratifs, le film se dilue dans une mise en scène sans caractère et une trame répétitive, à laquelle seul le drame viendra mettre fin.
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Écrasé par les clichés (sa caricature des prolétaires) et des dialogues démonstratifs, le film se dilue dans une mise en scène sans caractère et une trame répétitive, à laquelle seul le drame viendra mettre fin.
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(...) à trop vouloir donner, Philippe Claudel distribue trop, sans vrai discernement, et saute à pieds joints dans la balourdise.
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(...) à trop vouloir donner, Philippe Claudel distribue trop, sans vrai discernement, et saute à pieds joints dans la balourdise.
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La mise en scène se vautre dans des clichés à haute valeur symbolique qui trahissent l’insupportable suffisance avec laquelle Claudel traite son sujet. Il ne s’agit pas de rajouter "une" devant l’enfance du titre pour nous faire croire qu’il y a ici le moindre soupçon d’humilité.
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La mise en scène se vautre dans des clichés à haute valeur symbolique qui trahissent l’insupportable suffisance avec laquelle Claudel traite son sujet. Il ne s’agit pas de rajouter "une" devant l’enfance du titre pour nous faire croire qu’il y a ici le moindre soupçon d’humilité.