Stonewall

Ce n'est pas l'adaptation la plus imaginative ou la plus politiquement incisive, mais c'est divertissant, et par moments plutôt touchant.

Ce n'est pas l'adaptation la plus imaginative ou la plus politiquement incisive, mais c'est divertissant, et par moments plutôt touchant. 

Pendant les deux heures et plus de sa durée, le film a du mal à fusionner des concepts incompatibles.

C'est un projet autofinancé par passion par un homme qui pourrait bien être le réalisateur gay le plus prospère financièrement parlant. Nous devrions célébrer ça, mais il rend ça si difficile.

"Stonewall" n'est pas bon, mais pas aussi mauvais qu'on pourrait l'imaginer.

Pendant les deux heures et plus de sa durée, le film a du mal à fusionner des concepts incompatibles.

C'est un projet autofinancé par passion par un homme qui pourrait bien être le réalisateur gay le plus prospère financièrement parlant. Nous devrions célébrer ça, mais il rend ça si difficile. 

Stonewall n'est pas bon, mais pas aussi mauvais qu'on pourrait l'imaginer.

Globalement, l'effet est plus proche d'un sketch des Monty Pythons ou d'une vidéo des Village People que d'un film sérieux sur les droits civiques. 

Les émeutes de Stonewall ont été un triomphe pour une communauté marginalisée, mais Emmerich échoue à traduire l'importance de cet événement d'une manière significative. Le sujet méritait mieux, et nous aussi.

Si on appelle son film Stonewall, on raconte et on reste fidèle à cette histoire.

Danny n'est pas le plus intéressant de tous. La chose la plus triste, c'est que le réalisateur et les producteurs ont l'air de le savoir mais ils ont peur que le public ne s'identifie pas si le personnage est plus flamboyant. Donc ils montrent ce choix plus pâle et plus prudent.

Le ton est tellement inégal et artificiel que l'on ne serait pas surpris si le film se transformait subitement en comédie musicale. A mesure qu'il devient de plus en plus insipide, on en vient à souhaiter que ces personnages entonnent une chanson, juste par besoin de variété. 

Il peut y avoir un bon film à faire avec les émeutes de Stonewall qui ont provoqué le mouvement sur les droits des homosexuels en 1970, mais ce n'est pas "Stonewall".

Globalement, l'effet est plus proche d'un sketch des Monty Pythons ou d'une vidéo des Village People que d'un film sérieux sur les droits civiques.

Si on appelle son film "Stonewall", on raconte et on reste fidèle à cette histoire.

Le ton est tellement inégal et artificiel que l'on ne serait pas surpris si le film se transformait subitement en comédie musicale. A mesure qu'il devient de plus en plus insipide, on en vient à souhaiter que ces personnages entonnent une chanson, juste par besoin de variété.

Les émeutes de Stonewall ont été un triomphe pour une communauté marginalisée, mais Emmerich échoue à traduire l'importance de cet événement d'une manière significative. Le sujet méritait mieux, et nous aussi.

Danny n'est pas le plus intéressant de tous. La chose la plus triste, c'est que le réalisateur et les producteurs ont l'air de le savoir mais ils ont peur que le public ne s'identifie pas si le personnage est plus flamboyant. Donc ils montrent ce choix plus pâle et plus prudent. 

Il peut y avoir un bon film à faire avec les émeutes de Stonewall qui ont provoqué le mouvement sur les droits des homosexuels en 1970, mais ce n'est pas Stonewall.