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Le scénariste-réalisateur a eu l’idée de son deuxième long métrage lors des repérages du premier, en rencontrant un paysan qui lui a raconté son histoire. Huacho (2009) évoquait la vie d’une famille chilienne au travers des expériences simultanées de quatre de ses membres. Ici, la structure est à nouveau morcelée. Les tableaux qui se suivent (et dont certains se ressemblent) égrènent le temps qui passe, la ronde des saisons et l’approche de l’inéluctable. Les plans-séquences enregistrent le quotidien d’un couple doucement chaviré par le spectre de la mort. Mais ce qu’il y a à voir est immense et superbe : les paysages et les visages, l’amour et le partage, le plaisir de jouer avec un chat, de s’asseoir sur un traîneau en bois non loin de la cordillère des Andes et de prendre des photos. Rien n’est dit, tout est suggéré et ce film minimaliste célèbre, mine de rien, l’opiniâtreté à profiter de chaque instant. Ce n’est pas une leçon d’humanité, c’est l’humanité entière.
Toutes les critiques de Près du Feu
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Près du feu est une toute petite histoire saisie dans sa banalité, jusqu'à ce que de cette banalité surgisse l'émotion [...] Divisé en cinq chapitres qui suivent le rythme des saisons, Près du feu suit l'étiolement d'une histoire d'amour, étouffée par le cancer et l'approche de la mort.
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Contemplative et mélancolique, la mise en scène trouve sans cesse l'exacte distance pour saisir la tendresse désarmée de culpabilité silencieuse de chacun. (...) Une histoire touchante de déliquescence affective.