Toutes les critiques de Play a Song for Me

Les critiques de Première

  1. Première
    par Gérard Delorme

    Le problème, c’est qu’on ne fait pas tellement la différence entre la réalité morne et le rêve nébuleux, transmis par une caméra subjective et « sensorielle ». Par moments, le film semble vouloir reproduire les effets les moins plaisants de la fumette (paranoïa, hallucinations, confusion). On sort de l’expérience sans savoir s’il faut s’en réjouir ou s’en affliger.

Les critiques de la Presse

  1. Les Cahiers du cinéma
    par Nicolas Azalbert

    Se dégage de Play a Song for Me, une "clarté obscure" mélange de désir et de nihilisme, d'échapp ées belles et de triste quotidien. (...) On plonge (...) dans le film (...) les yeux fermés.

  2. StudioCiné Live
    par Clément Sautet

    Un sujet contemporain qui s'offre quelques fantaisies de mise en scène, parfois hasardeuses dans la forme mais toujours pleines de sens sur le fond.

  3. Nouvel Obs
    par Xavier Leherpeur

    La mise en scène doit être au service du film et de son émotion. Et non le contraire. Leçon en forme de lapalissade qu’oublie ici le metteur en scène. Sur une trame mémorielle, celle d’un ado fan de Bob Dylan, taraudé par un passé dramatique et rattrapé par les fantômes de celui-ci, le cinéaste ne cesse de faire son petit malin, multipliant jusqu’à l’épuisement de vains artifices stylistiques (flous, opacités, ralentis…). Au détriment de ce parcours initiatique, rapidement contaminé par cette vacuité formelle.

  4. Le Figaro
    par Jean-Luc Wachthausen

    On sait bien que les bons sentiments ne font pas les bons films. C'est le cas de Play a Song for Me, réalisé par un cinéaste brésilien. (...) Il a beau utiliser les plans les plus sophistiqués, les plus sensibles pour nous faire entrer dans la peau de son personnage - un ado en pleine crise -, on reste étranger à ses tourments."

  5. Télérama
    par Cécile Mury

    Avec ce collage arty de séquences oniriques au spleen juvénile et d'errance vagues dans une petite vielle du Brésil, le jeune (26 ans ) réalisateur en dit plus sur ses référence cinéphiles que sur ses personnages en deuil.

  6. A voir à lire
    par Marine Bénézech

    Une première oeuvre contemplative proche du style de Gus Van Sant. Un cinéaste à suivre.

  7. Elle
    par Anne Diatkine

    Est-ce qu'il ne vaudrait pas mieux écouter en boucle la chanson de Bob Dylan ou "C'est la ouate" de Caroline Loeb ? Eux réussissaient à faire aimer au plus grand nombre des chansons pouvant être comprises diversement.