Paris-Willouby

"Pardon madame ??,,???" Et c’est un homme qui se retourne. En 2015, il faut oser la faire, celle-là. Si tout n’est pas du même tonneau, l’histoire de cette famille recomposée, en route pour un enterrement, obéit quand même à un éprouvant formatage visuel, narratif et thématique. Reste un joli plan-séquence et quelques vacheries balancées par Alex Lutz. 

Drôle et émouvant.

Voyage initiatique choral aux allures de Little Miss Sunshine, Paris-Willouby compte sur des ­acteurs sympathiques pour donner corps à cette chronique familiale drôle et touchante.

Solidement épaulé par Isabelle Carré et Alex Lutz, Stéphane De Groodt tient son rang au milieu d'une galerie de personnages tendrement farfelus.

Dans cette comédie, c'est l'émotion qui l'emporte sur les querelles et les non-dits de cette famille qui va se reconstruire. 

Foisonnant d'idées et plus pertinent que la plupart des comédies familiales, ce film séduit par son humour ravageur posé sur un fond de mal-être très touchant.

Un premier film qui ne tient pas toujours le rythme mais qui mérite d’être encouragé.

En dépit d'un beau casting, cette chronique d'une famille dysfonctionnelle peine à émouvoir. 

Pâle copie française de Little Miss Sunshine, écrit et filmé sans une once d'originalité. Même en compagnie d'Isabelle Carré, le voyage paraît interminable.

Qu’un tel spectacle qui ne parvient ni à émouvoir ni à faire rire, ni même à donner l’impression de saisir quelque chose de son époque, trouve le chemin des salles fait partie des mystères de la production française.

Malgré une sincérité indéniable de ses auteurs, le film semble hésiter entre les conventions de la comédie familiale et un ailleurs qui, comme Willouby, demeure à définir.

Le seul moteur de cette comédie, c'est celui de la voiture. Le reste avance au fil d'engueulades, de gifles et de cahots qui masquent un scénario sans relief et paresseux