Date de sortie 21 octobre 2020
Durée 180 mn
Réalisé par Jean-Pierre Lledo
Année de production 2020
Pays de production France, ISRAËL
Genre Film documentaire
Couleur Couleur

Synopsis

Soudain, je prends conscience que si tous les peuples avaient été massacrés à une époque ou à une autre, les Juifs, eux, l’avaient été à toutes les époques. Y avait-il un autre peuple au monde toujours en guerre, juste pour exister ? Refusant pourtant d’abandonner aussi vite mon rêve de fraternité, je décide de poursuivre notre voyage… En arrivant en Israël, j’avais cru que la question de la Paix gênerait. Je m’étais trompé. Du Nord au Sud d’Israël, Juif ou Arabe, chacun avait sa solution. Ou sa manière de vivre " le conflit ", comme on dit ici…

Toutes les séances de Israël, le voyage interdit-Partie III : Pourim

Critiques de Israël, le voyage interdit-Partie III : Pourim

  1. Première
    par Sophie Benamon

    Jean-Pierre Lledo est un documentariste franco-algérien dont l’œuvre est consacrée à l’histoire de l’Algérie. Né de père catholique et de mère juive, à Tlemcen, il s’est établi dans le pays de sa naissance et a rompu tous liens avec la partie « juive » de sa famille. Jusqu’à boycotter Israël et refuser de se rendre à l’enterrement de son oncle maternel. C’est par cet aveu qu’il débute son exploration en quatre parties (Kippour, Hanouka, Pourim, Pessah) des préconçus qu’il avait sur ce pays et plus largement de l’histoire des juifs dans les pays arabes et des musulmans en Israël. Film-enquête autant que quête autobiographique, Israël, le voyage interdit met en lumière les discriminations, les pogroms subis par les juifs dans les pays arabes. Accompagné de sa fille Naouel et de Ziva Postec (monteuse de Shoah de Claude Lanzmann), il se rend aussi compte avec perplexité que le reproche de discrimination de ses interlocuteurs arabes est démenti par leur propre situation sociale. Puis revient sur le massacre de Deir Yassin en 1948 et son instrumentalisation. Les témoignages recueillis sont laissés dans la longueur, certains sont plus parlants que d’autres. C’est un peu répétitif parfois. La longueur de ce docu (11 heures) en rebutera certains mais passionnera ceux qui s’intéressent aux relations entre Israël et le monde arabo-musulman.