Toutes les critiques de Eka & Natia, chronique d'une jeunesse géorgienne

Les critiques de Première

  1. Première
    par Damien Leblanc

    Géorgie, début des années 90. Deux adolescentes subissent d’innombrables violences physiques et psychologiques. En narrant le parcours de leurs héroïnes sur un rythme monocorde, les cinéastes rendent étrangement froide cette lutte contre la domination masculine et le déterminisme familial. Le salut vient alors des quelques séquences de fête qui proposent une atmosphère plus vibrante et font apprécier à sa juste valeur la photographie d’Oleg Mutu

Les critiques de la Presse

  1. StudioCiné Live
    par Thomas Baurez

    Un premier long métrage fort et juste, portée par deux interprètes impressionnantes de vérité.

  2. Libération
    par Gérard Lefort

    Au service de cette parabole pour une Géorgie toujours en chantier, une image somptueuse, signée Oleg Mutu, et surtout deux merveilles de d’actrices débutantes recrutées à Tbilissi : Lika Babluani (Eta) et Mariam Bokeria (Natia). Leur grâce est d’être belles et rebelles, comme si de rien n’était.

  3. Nouvel Obs
    par Marie-Elisabeth Rouchy

    Scènes intimes, course-poursuite dans la ville en ruine ou fêtes familiales filmées pour la plupart en plans-séquences, la caméra ne lâche pas les personnages d’un millimètre. Leur révolte et leur abattement remplissent l’écran.

  4. Toutlecine.com
    par La rédaction de Toutleciné.com

    Réalisé par Nana Ekvtimishvili et Simon Gross, Eka et Natia, chronique d'une jeunesse géorgienne emmène son spectateur dans les périples d'une génération complexe mais attachante.

  5. Le Monde
    par Isabelle Regnier

    Malgré un traitement un peu sage, le film émeut.

  6. Les Fiches du cinéma
    par Marine Quinchon

    Dans une Géorgie malade, le destin d'Eka et Natia va se dévoiler, au fil d'une mise en scène judicieuse -à défaut d'être étonnante- qui révèle le talent des deux actrices.

  7. Paris Match
    par Alain Spira

    Ce film à l’écriture très autobiographique nous plonge dans le quotidien de jeunes filles en fleur à l’éclosion prochaine –le titre anglais «In Bloom» est d’ailleurs mieux approprié. Si le scénario est très scolaire et donc assez prévisible, le charme des deux interprètes et la qualité de la mise en scène –on retrouve Oleg Mutu, le chef opérateur de Cristian Mungiu à la photographie-, emportent vite l’adhésion, d’autant que l’on ne souvient pas avoir vu un film georgien aussi baigné de lumière.

  8. Le Canard Enchainé
    par David Fontaine

    Dans un contexte qu'on connaît peut, ce film montre des personnages attachants, interprétés par de remarquables acteurs amateurs.

  9. Les Cahiers du cinéma
    par Mathieu Macheret

    Il serait dommage de passer à côté de ce premier long métrage géorgien, inabouti mais prometteur.

  10. Télérama
    par Frédéric Strauss

    Cette chronique fourmille de détails vrais, apportés par la scénariste Nana Ekvtimishvili (coréalisatrice avec Simon Gros), qui s'inspire de ses propres souvenirs. Mais la minutie de l'observation finit par limiter le registre du film : juste, sensible, et pourtant un peu trop appliqué pour donner au destin des deux héroïnes une véritable ampleur.