Annabelle

La qualité est souvent hors propos dans un film d’horreur, le choc émotionnel est, à l’inverse, une priorité.

« Annabelle » est un pastiche efficace de « The conjuring », il surpasse son prédécesseur car celui-ci fait peur.

Leonetti n’amène rien de particulièrement nouveau mais il rend hommage à des classiques comme « Rosemary’s baby ».

Alors que « The conjuring » nous offrait un repas complet, « Annabelle » nous laisse sur notre faim.

Le film n’est ni rusé ni original mais il est raisonnablement terrifiant, surtout lorsqu’il évince les prémisses et rentre dans le vif du sujet.

Les moments effrayants sont cheaps mais efficaces.

La bande de James Wan présente un film de genre qui sonne un peu creux. Comment réaliser un film d’horreur quand l’affiche dit tout du sujet et que le spectateur connaît déjà la fin de l’histoire ? C’est le challenge maussade auquel le réalisateur John R. Leonetti a dû se colleter pour insuffler un peu de vie à la poupée Annabelle.

Malgré les effets classiques du film d'horreur, "Annabelle" n'offre pas suffisamment de poussées d'adrénaline, pour tromper l'ennui entre deux séquences de frayeur.

Le scénario de Gary Dauberman est un cliché : bazar, manque d’humour et de surprises, cependant Leonetti n’a pas négligé certaines séquences qui donnent vraiment la frousse.

Ce film est censé nous effrayer ?

Banal, inintéressant et pas vraiment terrorisant, on peut le comparer au pire des « Chucky ».

Un tourbillon de clichés autour du thème du secours.

Le film est si générique et conventionnel que vous l’aurez déjà oublié une fois arrivé chez vous.

Malgré quelques idées amusantes, le récit est plombé par son manque de rythme et sa mise en scène démonstrative.