Uèle Lamore
DR

Spécialisée dans le mélange de textures sonores, la jeune compositrice revient sur le rapport entre images et sons.

Quand on rencontre Uèle Lamore, ce qui frappe tout de suite c'est son allure et sa diction : totalement speed et incroyablement laid back. A la fois dans le tempo et complètement libre.

Si vous ne connaissez pas cette surdouée que tout le monde commence à s'arracher, sachez qu'elle a plusieurs cordes à son arc : diplômée de Berklee elle est à la fois compositrice, cheffe d’orchestre et fondatrice de plusieurs formations (dont l’Orchestre Orage). Elle s'est vite imposée en écrivant des arrangements pour les autres (Agar Agar, Grand Blanc ou encore Etienne Daho), mais à Cannes, elle est venue défendre la musique qu'elle a composée pour deux films. Le court d'Aissa Maïga, Nô Féminist, où sa musique prend des accents orientaux, et le documentaire Riposte Féministe de Marie Perennès et Simon Depardon qui suit le mouvement des colleuses contre les violences sexuelles. Uèle revient ici sur ce que représente la composition de BO dans sa carrière azymutée, et son envie, son besoin viscéral de tisser des liens entre toutes les musiques, tous les sons et tous les horizons...