Cars 3
Pixar

Drivé par un proche de John Lasseter, Cars 3 remet la franchise en course.

M6 rediffusera ce soir Cars 3, suivi d'une émission sur Disneyland Paris. Que vaut cette suite des aventures de Flash McQueen ? Voici la critique de Première, initialement publiée lors de sa sortie au cinéma, à l'été 2017.

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Il aura fallu six ans à Pixar pour se remettre de Cars 2, une suite en dent de scie au développement pour le moins compliqué. Pour Cars 3, le grand manitou du studio, John Lasseter, a décidé de prendre la place du mort et d’offrir les clés de son joujou à Brian Fee, storyboarder des deux premiers opus. Les péripéties alambiquée sur fond d’espionnage sont oubliées et laissent place à un scénario bien plus balisé, qui évite les sorties de route involontaires mais prend le temps d’aller questionner le numéro 95 sur ce qui le fait encore vibrer, onze ans après le début de ses aventures.

Techniquement dépassé par une nouvelle génération d’athlètes de la route, Flash McQueen se retrouve sur la touche et veut tenter le come-back de la décennie sous l’égide d’une nouvelle écurie. Accompagné par sa valeureuse coach Cruz Ramirez, il se confronte à des technologies inédites et doit faire face à Jackson Storm, un jeune bolide prétentieux prêt à tout pour écarter McQueen du circuit professionnel.

Porté par un travail technique proprement hallucinant (les effets de lumière sur les voitures à tomber par terre, l’animation de la boue et du sable plus réalistes que jamais), Cars 3 raconte l’obsolescence d’un ancien champion et la difficile acceptation qu’il n’est plus dans la force de l’âge. Quand faut-il savoir raccrocher les gants et passer le relai ? On serait presque tenté d’y voir un parallèle avec John Lasseter himself

Une touchante histoire de transmission sur deux générations, certes cousue de fil blanc, mais qui a le bon goût d’éviter l’hystérie pour mieux donner aux rares scènes de course des allures de tonnerre mécanique. Certainement pas au niveau du premier Cars et pourtant suffisamment efficace et ambitieux dans ses thématiques pour ne pas avoir à rougir de son aîné.

Bande-annonce :

 


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