Universal Pictures - Ana De Armas (Paloma)
Danjaq, LLC / Metro Goldwyn Mayer Pictures

Dans Mourir peut attendre l’actrice joue une agent cubaine drôle et très douée de la gâchette.

Il suffit d’une apparition d’une vingtaine de minutes pour qu’Ana de Armas transforme Mourir peut attendre. En une seule séquence elle parvient à mettre 007, le film et les spectateurs à ses pieds. On ne l’a eue que quatre minutes en interview, mais c’est sans doute la meilleure introduction au nouveau James Bond.

Première : Ca vous fait quoi d’être la nouvelle Bond Girl ?

Aaaah. Dis comme ça, je ne sais pas trop. Quand j’ai appris que j’avais le rôle, j’étais à la fois surexcitée et un peu inquiète.  Je me suis rassurée en travaillant Paloma comme un personnage à part.

Ana de Armas : Comment ?

J’ai beaucoup parlé à Cary pour créer ce personnage. C’est surtout à travers des conversations avec lui que j’ai pu amener Paloma à prendre vie. Je voulais qu’elle soit réelle, consistante. La vision qu’avait Cary du personnage était très insolente. Elle devait être rebelle, forte, tempétueuse. Et différente ! Dès le début il me parlait de ces qualités très féminines qui en faisait une bond girl d’un genre nouveau.

Daniel Craig : "Mourir peut attendre est la bonne façon de prendre congé"

C’est à dire ?

Il fallait qu’elle soit plus complexe que l’habituelle "jolie fille allongée avec ses stiletto sur la parure de lit". Et puis ce qui était plus facile, c’est qu’elle était cubaine… ça me donnait un peu plus d’espace pour la jouer à ma façon. Il y avait la langue, l’accent…

Vous dites que votre personnage est léger, insolent, rebelle. Pourtant, les films de Craig sont plutôt dark et très très très sérieux. Est-ce que le personnage de Paloma témoigne d’une volonté d’aller pour ce film vers un peu plus de légèreté ?

Ce que Daniel a fait est magnifique : il a amené de l’humanité au personnage. Son Bond, est conflictuel, complexe, ambigu. C’est un homme en lutte, qui fait des erreurs et lutte perpétuellement. C’est un Bond auquel on peut vraiment s’identifier. Et ce film-là est dans la lignée de ce qu’il a accompli jusque là…

Bon, il n’y a pas que les Bond Girl dans la vie. Il y a aussi Marilyn. C’était quoi le plus dur à jouer : Blonde ou Bond ?

Ah ah ah. Rien à voir ! Bond c’était physique. J’ai dû suivre de nombreux entraînements et je n’avais jamais fait ça pour un rôle. Les chorégraphies d’action, le maniement des armes, tout était nouveau. C’était marrant. Blonde… c’est… complètement différent. C’est un drame, très dur, qui reprend une partie de l’histoire. Disons que l’un fut plus exigeant sur le plan physique et l’autre plus dur sur le plan mental, ou émotionnel.