Avec Gustave Kervern, il l'a dirigé dans AvidaLouise-Michel et Le Grand SoirBenoît Delépine nous raconte Albert Dupontel.Ma rencontre avec AlbertJ’avais flashé sur lui en tant qu’acteur dans Un héros très discret au Festival de Cannes, en 1996. On avait dans la foulée sympathisé à la boîte Canal+... Il se trouve qu’il aimait « Les Guignols » et « Groland ».Mon travail avec AlbertQuand on lui a proposé des panouilles dans nos films, il a toujours accepté et joué le jeu. C’est quelqu’un qui donne de sa personne. Dans Louise-Michel, on a dû couper sa scène - pour des questions de rythme - qu’on a réinsérée après le générique de fin, tellement il était génial en tueur yougoslave. Pour cette scène, il avait fait un trou dans un mur avec sa tête pour tuer une mouche, il aurait pu crever !Mon avis sur AlbertQuand j’étais plus bas que terre, à l’époque de Michael Kael contre la World News Company, il m’avait soutenu. On peut vraiment compter sur lui. Il nous a toujours poussés, Gus et moi, à passer à la réalisation même si nous faisons des films très différents sur la forme – pas sur le fond. Je regrette que la profession d’acteur ne soit pas une priorité pour lui. C’est l’un des meilleurs en France.Propos recueillis par Christophe Narbonne9 mois ferme d'Albert Dupontel, avec Albert Dupontel, Sandrine Kiberlain et Nicolas Marié, en salles le 16 octobre : Dupontel vu par Jean DujardinDupontel vu par Catherine FrotDupontel par Jan KounenDupontel vu par Terry Gilliam