Toutes les critiques de Les Conquérants

Les critiques de Première

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    Avec Huit Fois debout, son premier long, comédie sociale digne, cocasse et tendre, Xabi Molia avait fait entendre une voix différente, celle d’un cinéma populaire de qualité en prise avec le réel. Il récidive avec Les Conquérants, dont les protagonistes, bien que prénommés Galaad et Noé, n’ont absolument rien d’héroïque. Le premier est un acteur raté atteint d’une maladie grave ; le second, un entraîneur de foot philosophe à côté de la plaque. Molia dessine avec délicatesse les portraits de ces hurluberlus borderline et fait preuve d’une élégance loufoque dans sa mise en scène – voir la séquence du cambriolage, digne de Blake Edwards. Passant du buddy movie réaliste au conte fantastique, de la chronique à la fable, Les Conquérants est à la fois une chanson de geste décalée et un
    hymne désaccordé à la fraternité retrouvée.

Les critiques de la Presse

  1. Le Parisien
    par Pierre Vavasseur

    Au fond, ce film ressemble à un rêve éveillé, toujours proche de nous, transportant en sac au dos les fragilités de l’homme, ses interrogations et ses fêlures. Mais bouclant avec délicatesse et mille signes réconfortants la boucle de l’espoir qui nous tient debout.

  2. Elle
    par Anne Diatkine

    Plaisir de voir Podalydès devant une « vraie » chimère. Bonheur que le cambriolage du Graal réussisse en dépit des obstacles les plus dingues. Il y a un côté Tintin dans « L’Etoile mystérieuse » qui réveille d’excellents souvenirs. On rit beaucoup et souvent.

  3. Pariscope
    par Arno Gaillard

    Voilà un beau road movie qui nous emmène sur le chemin d’une fraternité retrouvée. Denis Podalydès et Mathieu Demy, dont c’est le meilleur rôle au cinéma – il est irrésistible de drôlerie s’improvisant en Arsène Lupin pour voler lors d’une soirée dans un château la précieuse statuette –, s’en donnent à coeur joie. Xabi Molia, réalisateur en 2009 de « 8 fois debout », vous invite à partager ce chaleureux voyage sous le signe de la comédie et dans la chaleur humaine de belles retrouvailles.

  4. Le Canard Enchainé
    par David Fontaine

    On y croit et on rit, conquis par tant de fantaisie.

  5. La Croix
    par Corinne Renou-Nativel

    Avec ce Graal à rebours, Xabi Molia s’autorise de légères incursions dans le fantastique en harmonie avec la tonalité du film, entre absurde et poésie.

  6. Evene
    par Etienne Sorin

    La scène du cambriolage est du pur slapstick, donc jouissive. Le reste est plus timoré, plus flottant, plus délicat aussi. On assiste tout de même à l’attaque d’un ours, ce qui permet aux deux héros de ne pas usurper totalement le titre. Conquérants, Galaad et Noé, le sont certainement.

  7. Le Monde
    par Sandrine Marques

    Une table ronde sur la précarité. On veut ici dire que deux frères (Denis Podalydès et Mathieu Demy) menacés par l'échec se lancent dans une quête du Graal drolatique et mélancolique.

  8. Nouvel Obs
    par Sophie Grassin

    Xabi Molia retrouve ici ses héros familiers, brutalisés de l’époque en proie à un mal-être existentiel, pour les plonger dans le bain de la comédie pure (une jubilatoire scène de cambriolage), du fantastique et du récit d’aventures à la "Indiana Jones" revu par les frères Larrieu. Vaste projet contrarié çà et là par de petits trous d’air scénaristiques que la solidité des comédiens vient pallier.

  9. Télérama
    par Frédéric Strauss

    Entre réalité de la déprime et conte enchanté, cette comédie ouvre une voie originale, déroutante, et très attachante.

  10. Toutlecine.com
    par Laure Croiset

    On avait repéré sa plume chaloupée et sa fantaisie délicieusement lunaire avec son premier long-métrage 8 fois debout. Grâce aux Conquérants, Xabi Molia confirme la force de son talent et donne par la même occasion un joli coup de fouet à la fiction française.

  11. Le Figaro
    par Marie-Noëlle Tranchant

    (...) la comédie a un air d’improvisation potache vite lassant, malgré la beauté des paysages.

  12. Libération
    par Didier Péron

    Quelques gags réussis font regretter que Molia ne travaille pas davantage sa veine burlesque.

  13. Ecran Large
    par Simon Riaux

    Quand La Chèvre de Francis Veber rencontre La Dernière croisade de Steven Spielberg : moins d’humour, moins d’action, des effets spéciaux numériques nullissimes. Au final, on a vu mieux.

  14. Version Femina
    par Anne Michelet

    Cette comédie originale se perd en route avec la rencontre d’un ours et l’irruption de l’irrationnel. Mais l’aventure de ces branquignols sympathiques, incarnés avec entrain par Denis Podalydès et
    Mathieu Demy, recèle des moments drôles et des dialogues savoureux.

  15. Le JDD
    par Danielle Attali

    En dépit d’un enjeu convenu (...), cette chronique familiale et fantastique, qui parle d’entraide, est sauvée par son côté Pieds nickelés assez sympathique.

  16. L'Express
    par Christophe Carrière

    Une comédie qui ne manque pas de singularité.

  17. Les Inrocks
    par Théo Ribeton

    Deux frères, une relique maudite, un père défunt : un road-movie pyrénéen sans grand relief.