Toutes les critiques de Le Tueur

Les critiques de Première

  1. Première
    par Didier Roth-Bettoni

    Autant le dire d'emblée: l'intérêt de ce film noir à l'élégance glacée ne se situe pas tant dans son intrigue que dans la manière dont Cédric Anger réussit à typer d'un point de vue cinématographique cette histoire relativement banale. Superbement soutenu par un trio de comédiens assez exceptionnels, Cédric Anger signe un bel hommage au genre, décliné plus comme un thriller psychologique que comme un film d'action.

Les critiques de la Presse

  1. Télérama
    par Jacques Morice

    Distinct du mutisme hautain en vigueur dans le polar néo-melvillien, Le Tueur met en scène des hommes et des femmes qui essaient d'abord de se parler, de passer un moment ensemble pour oublier la solitude, l'angoisse. (...) Le film avance ainsi en toute liberté, réserve plus d'un d'épisode inattendu et fait du chemin mine de rien. La preuve : commencé dans la tension extrême, il s'achève sur une perspective de soleil.

  2. Le Monde
    par Isabelle Regnier

    Ce film plein d'humour est servi par la belle photographie de Caroline Champetier et par la formidable présence des acteurs. Cédric Anger réussit son pari : inventer un cinéma d'auteur nourri au lait du cinéma américain, comme l'ont fait, il y a cinquante ans, les cinéastes de la Nouvelle Vague. Le Tueur est aussi un film à la fibre sentimentale, où se diffuse une grande tendresse.

  3. Paris Match
    par Alain Spira

    Cocktail costaud de thriller et de drame psychologique, ce film étrange et original distille, dans une ambiance très forte, des coups de théâtre à répétition sur un ton réaliste et crédible.

  4. Télé 7 jours
    par Julien Barcilon

    Il y a une atmosphère énigmatique, un ton singulier, une intrigue vadrouillant hors des sentiers battus dans ce vrai-faux polar mélancolique. Et le magnétisme de Melki.

  5. Le JDD
    par Carlos Gomez

    Pour ses premiers pas dans la mise en scène, Cédric Anger signe un film intéressant, à la lumière froide jamais dénuée d'éclat. Seule la fin exaspère un peu à force de lenteur, d'autant qu'elle est sans surprise, quand le récit avait longtemps su la ménager.