Toutes les critiques de La Nouvelle Guerre des boutons

Les critiques de la Presse

  1. Metro
    par Jérome Vermelin

    Grâce à une habile transposition du roman de Pergaud pendant l’Occupation, prétexte à une agréable satire de l’époque, et à une intrigue plus dense, le film séduira aussi bien les enfants que les adultes.

  2. Nouvel Obs
    par Guillaume Loison

    Après la version squelettique et décérébrée du roman de Louis Pergaud la semaine dernière, Christophe Barratier est arrivé à faire pire : greffer à la célèbre querelle de clochers un mélo historique incroyablement rance et démago – l’action se situe en 1944 –, qui élève la franchouillardise de village à un degré d’irréprochabilité civique passablement douteux. A cela s’ajoute la Barratier’s touch : plans sépia gorgés de naphtaline, obsession besogneuse du glamour tricolore et des flonflons. Pas de doute, on n’avait rien vu d’aussi sinistre depuis bien longtemps.

  3. StudioCiné Live
    par Iris Mazzacurati

    Au final, si à l’image du petit Gibus, le film n’égale pas la version d’Yves Robert, il ravira à coup sûr le plus grand nombre.

  4. Le Figaro
    par Emmanuele Frois

    Christophe Barratier, également scénariste, entremêle intimement les fils de la comédie et du drame en mettant en parallèle la guéguerre entre les gamins des villages voisins de Longeverne et de Velrans et la Seconde Guerre mondiale.

  5. Le Parisien
    par Pierre Vavasseur

    Sur fond de rafle des Juifs, cette « Nouvelle Guerre des boutons » a beau faire reluire ses images, gonfler les joues de sa bande originale et rajouter une bombe de laque dans les cheveux de Laetitia Casta, elle est bien trop amidonnée. On lui préfère la fraîcheur, plus brouillonne mais plus inventive, de la concurrence.

  6. Le Parisien
    par Marie Sauvion

    La balourdise de la mise en scène, cette façon de tuer dans l’œuf le moindre espoir de suspense, d’où l’impression que Canet se balade avec une pancarte disant : « Je suis résistant, fusillez-moi. » En bref, la sensation désagréable que procure le cinéma momifié.

  7. Télé 7 jours
    par Uriell Ceillier

    Barratier en mal d’inspiration, livre un remake plutôt décevant. À l’évidence, il a perdu le feu sacré pour diriger sa jeune troupe.

  8. Fluctuat
    par Jérôme Dittmar

    Après l'irrespirable adaptation de Yann Samuell, Christophe Barratier dégaine sa Guerre des boutons. Si le papa des Choristes s'en sort par son professionnalisme, sur le fond sa version sous l'Occupation n'est guère mieux que son concurrent.