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Dimanche lors du second tour des Législatives, Ségolène Royal a annoncé quinze minutes avant 20h00 sa défaite à La Rochelle en direct sur les télévisions. Ainsi, elle a violé l'embargo sur la diffusion des résultats des Législatives. Selon le Point et suite à une réunion plénière, le CSA a pris la décision de ne pas sanctionner les médias qui ont diffusé les propos de la candidate avant 20h.

Dimanche vers 19h50, Ségolène Royal a annoncé sa défaite aux élections législatives de 2012. En diffusant en direct son discours, les médias ont ainsi violé l'embargo qui les obligeaient à ne rien dévoiler avant 20h. En ce sens, le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel, s'est réuni pour une assemblée plénière pour déterminer les sanctions envers la candidate et les médias. Mais, comme on aurait pu s'en douter, le CSA a pris la décision de ne pas sanctionner les médias tels que I>Télé, France 2, TF1 et quelques radios qui ont diffusé les propos de Ségolène Royal.Suite à ce choix, Hervé Béroud, le patron de BFM TV a tenu à exprimer son mécontentement dans le Point. En effet, sa chaîne a, pour sa part, respecté le code électoral "Dimanche soir, la règle était claire et connue de tous, reprend Béroud. Certes, elle est contestable et je suis d'accord pour l'amender, mais j'attends du CSA qu'il me dise une bonne fois pour toutes si, oui ou non, les règles sont faites pour être respectées ou violées. Maintenant, je sais à quoi m'en tenir pour l'avenir. Car, pour notre part, en respectant l'embargo, nous avons été pénalisés éditorialement par rapport aux concurrents."De son côté, Ségolène Royal a expliqué sur son compte Twitter "J'ai donné une déclaration à enregistrer pour diffusion après 20 h au choix des médias." Elle se dédouane donc de la diffusion de ses propos avant 20h par les médias, qui a entrainé un viol de l'embargo lors des Législatives.