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Les candidats et les équipes du tournage de Pékin Express ont bel et bien été arrêtés en Inde ce week-end. Si la plupart d’entre-eux ont retrouvé une semi-liberté, la situation reste tendue. Stéphane Rotenberg s’est confié à nos confrères de TV Mag à ce propos.

Coup de théâtre ce week-end, en Inde. Alors que les candidats de la prochaine saison de Pékin Express, A la découverte des mondes inconnus, sont en pleine course dans le pays, le journal Time of India, a révélé que 51 touristes ont été arrêtés à leur hôtel. La raison ? L’armée a détecté de nombreuses communications via des téléphones satellitaires dans cet hôtel de Chalsa. Une petite ville située en zone sensible où les rebelles feraient de nombreux aller-retour avec la Birmanie.Aujourd’hui, grâce à nos confrères de TV Mag, qui ont réussi à joindre Stéphane Rotenberg, on apprend que ces fameux touristes étaient bel et bien les concurrents ainsi que les équipes de tournage de l’émission Pékin express sur M6. Ils utilisent les téléphones pour rester en contact pendant la course, ou, la nuit, lorsque les candidats sont hébergés par la population. En tout, 51 personnes ont été arrêtées par les autorités et interrogées pendant plusieurs heures. Pour l’animateur du programme "La situation reste tendue. A priori nous sommes réellement soupçonnés d’espionnage. Ce serait presque risible si trois de nos gars n’avaient pas été arrêtés".Car, si, la majorité des personnes a été relâchées, mais doivent rester dans leur hôtel, trois membres de la production seraient toujours interrogés par la police. Toutefois, Stéphane Rotenberg tient à rassurer et précise : "Nous ne nous sentons pas en danger physiquement, loin de là, mais impuissants face à des hommes armés qui ont gardé nos passeports et nous demandent calmement mais avec fermeté de rester dans notre hôtel le temps qu'ils vérifient qui nous sommes!".Du coup, le tournage de la dixième saison de Pékin express prend un peu de retard. "Nous sommes bloqués et le tournage prend de plus en plus de retard ", explique l’animateur à TV Mag, "nous gardons le moral, mais nous pensions que ça allait se régler en quelques minutes et ça fait presque trois jours".