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L’imitateur tient à être plus féroce pour la nouvelle saison d’Après 20h, c’est Canteloup. Mais il sait tout de même retenir ses coups.

La réputation de gentil de Nicolas Canteloup est en train de souffrir un peu tant les chroniques de l’imitateur accumulent les polémiques. Et lui-même le dit à Télé Câble Sat, être plus féroce, c’est volontaire : "Avant nous étions plus consensuels. Mais c’est comme un sport, à force de s’entrainer, on s’améliore et on lâche les coups. Et puis ça fait partie de job. Il faut y aller, pas « jouer petit bras ». La seule condition est qu’il y ait toujours un fond de vérité ». Entre méchanceté et humour, il y a une fine barrière. Surtout quand il s’agit d’événements graves comme, récemment, la prise d’otages de Nairobi : "Il faut trouver la subtilité du décalage et ne jamais attaquer les victimes".Et quelle est sa tête de turc politique préférée ? François Hollande ! Il explique : "On sent qu’il débute. Il cherche une contenance et les gens s’en rendent compte. C’est le chef de rayon qui devient chef de groupe. Son côté heureux dans un monde qui va mal m’inspire". Et ses prochaines victimes ? "Nathalie Kociusko-Morizet et Anne Hidalgo dont on va beaucoup parler pour les municipales à Paris, mais aussi Manuel Valls".Mais l’humoriste n’est pas un vrai méchant et ne se permettrait pas de taper sur l’ambulance. Comme dans le cas de Sophia Aram qui, à cause des mauvaises audiences de son émission, s’est pris beaucoup de réflexions négatives : "Je ne m’interdis rien mais je trouverais inélégant de le faire. Et puis, ce n’est pas évident d’imiter un autre humoriste". En revanche, pour ceux qui aiment le Canteloup de la scène, il va falloir être patient car un retour sur les planches ne semblent pas prévu de sitôt : "Je n’ai plus envie de cumuler radio, télévision et scène. La radio représente 3 heures de préparation quotidienne et la télé entre 6 et 7 heures". Rendez-vous après 20h, alors.