The Letter for the King
Netflix

"Les fans de fantasy à la recherche de leur prochaine grande épopée seront déçus".

Les six épisodes de la saison 1 de L'écuyer du Roi (The Letter for the King) débarquent ce vendredi sur Netflix. On y découvre un prince impitoyable qui menace de jeter le monde dans les ténèbres, lorsqu'un jeune chevalier en formation nommé Tiuri se lance dans une quête épique pour livrer une lettre secrète au roi. En chemin, il se retrouve de façon inattendue au centre d'une prophétie magique, qui prédit la montée d'un héros qui saura vaincre le prince et rétablir la paix. Alors que vaut cette nouvelle saga de fantasy, adaptation du best-seller hollandais éponyme, publié par Tonke Dragt, en 1962 ? La presse internationale est plutôt mitigée, et ne semble en tout cas pas très impressionnée.



Hypable est l'un des rares à avoir adorer. Le site américain trouve que dans l'ensemble, L'écuyer du Roi "ne s'éloigne pas trop du chemin bien connu des aventures médiévales. Mais avec des moments d'une délicatesse et d'une profondeur surprenantes, ainsi qu'un jeune casting presque instantanément adorable, à l'alchimie frémissante."

TVGuide aussi estime que la série mérite le détour. Le magazine américain reconnaît que L'écuyer du Roi "n'offrira pas beaucoup de surprises aux fans de fantasy purs et durs. Mais ils seront probablement séduits par les acteurs charismatiques et une "production value" impressionnante. Une porte idéale et pas bien méchante, pour aller explorer ensuite des mondes fictifs plus grands et plus sombres."

Le Sydney Morning Herald est déjà moins emballé. Le journal australien explique que la série "bénéficie de la présence de David Wenham, mais souffre clairement de la comparaison avec certaines méga-franchises fantastiques."

CBR résume simplement : "Les fans de fantasy à la recherche de leur prochaine grande épopée seront déçus par une histoire basique et des personnages en bois".

Radio Times est encore plus cinglant. Le site britannique explique que L'écuyer du Roi est "une série fantastique oubliable, qui ne décolle jamais vraiment (...) Le problème est qu'aucun de ces personnages excentriques n'est jamais assez excentrique pour être particulièrement mémorable. D'ailleurs, aucun des décors n'est suffisamment frappant, ni le méchant principal assez convaincant, pour faire passer le cap, aller au-delà de quelque chose de tout à fait générique."